L’AVARE [19] Je voudrais qu’on en eût fait pendre quelqu’un : je voudrais qu’on eût fait pendre quelqu’un pour avoir caché son larcin dans son haut-de-chausses. Monsieur, je vais la suivre, pour lui continuer les leçons que je lui faisais. ÉLISE.- Non, Valère, je ne puis pas me repentir de tout ce que je fais pour vous. Je vous l’ai dit vingt fois, mon fils, toutes vos manières me déplaisent fort ; vous donnez furieusement dans le marquis ; et pour aller ainsi vêtu, il faut bien que vous me dérobiez. Qui diantre peut aller là contre ? LA FLÈCHE.- Qu’est-ce que je vous ai fait ? Rôle principal Harpagon Je fais chercher partout pour ce dessein, de l’argent à emprunter ; et si vos affaires, ma sœur, sont semblables aux miennes, et qu’il faille que notre père s’oppose à nos désirs, nous le quitterons là tous deux, et nous affranchirons de cette tyrannie où nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable. (1682). HARPAGON.- Que ce serait un parti souhaitable ? Mais ce qu’il y a à dire, c’est que si l’on n’y trouve pas tout le bien qu’on souhaite, on peut tâcher de regagner cela sur autre chose. Y connaissent-ils quelque chose ? Summary: Act 1, scene 5. N’est-ce point qu’on en voudrait à mon argent ? Dix mille écus en or chez soi, est une somme assez... (Ici le frère et la sœur paraissent s’entretenant bas.) Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise qui est amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante qui souhaite épouser Mariane, une jeune femme…. ÉLISE. En effet, cette scène s’inscrit dans la continuité de l’acte 1 scène 1.Effectivement, dans la scène d’exposition Sganarelle, le valet … LA FLÈCHE.- Me voilà fort bien congédié. On dit proverbialement et bassement, lui montrant une des poches de son justaucorps. ÉLISE.- Vous moquez-vous, Valère, de lui parler comme vous faites ? 4e Lavare Questionnaire De Lecture Suivie. HARPAGON.- Oui. VALÈRE.- Non. Pendant le repas, Harpagon découvrira que son fils est épris de cette même Marianne qu’il veut épouser. Va-t’en à tous les diables. Figurez-vous, ma sœur, quelle joie ce peut être, que de relever la fortune d’une personne que l’on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d’une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m’est, de voir que par l’avarice d’un père, je sois dans l’impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. Tout cela fait chez moi sans doute [7] Sans doute : sans aucun doute, assurément. Je me retire. [22] Nous feignions à : nous craignions de. Résumé[modifier] [15] Leur discrète conduite... : elles ont bien de la peine, malgré la sagesse avec laquelle elles règlent leurs dépenses, a couvrir tous leurs besoins avec les petites ressources qu’elles peuvent avoir. Présentés par: Tartuffe, acte 1, scène 5. VALÈRE.- Mais pourquoi cette inquiétude ? . HARPAGON.- Les autres [18] Cette scène s’inspire de l’Aululaire de Plaute, où Euclion demande à voir "la troisième main" de Strobile. Don Salluste va à la fenêtre. Votre réflexion personnelle peut mener à d’autres pistes de lecture.) commentaire de texte L’Avare de Molière. C’est que je m’entretenais en moi-même de la peine qu’il y a aujourd’hui à trouver de l’argent ; et je disais, qu’il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. Ici, La Flèche demande pardon d’employer le mot diable, qui porte malheur. Acte I Scène I Valère, Elise Valère Hé quoi ? Voyez-vous, voilà une raison tout à fait convaincante ; il se faut rendre à cela. le rend ridicule HARPAGON.- Oui, de pareils discours, et les dépenses que vous faites, seront cause qu’un de ces jours on me viendra chez moi couper la gorge, dans la pensée que je suis tout cousu de pistoles. L’AVARE de Molière . Il est bas" (Dictionnaire de l’Académie, 1694). HARPAGON.- Non ; mais je t’empêcherai de jaser, et d’être insolent. Auteur Molière (1682). Tout est renfermé là-dedans, et sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse, de naissance, d’honneur, de sagesse, et de probité. CLÉANTE.- Je suis bien aise de vous trouver seule, ma sœur ; et je brûlais de vous parler, pour m’ouvrir à vous d’un secret. CLÉANTE.- Il m’a pris tout à coup un éblouissement, et je me retire d’ici. Julius Caesar: Act 3, scene 1 Summary & Analysis New! . RAMPANANA Joy n°19 et si pour m’entretenir même, il faut que maintenant je m’engage [16] Je m’engage : je m’endette. Lavare Parcours De Lecture Le Français En 4ème. Bérénice, Racine : Acte 1 scène 2, Monologue d’Antiochus p. 28. HARPAGON.- Quelle ? LA FLÈCHE.- La peste soit de l’avarice, et des avaricieux. [37] Toute cette phrase depuis Il est vrai... est indiquée par l’édition de 1682 comme étant sautée à la représentation. Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m’est venu parler ; et pour toi, je te donne au seigneur Anselme. CLÉANTE.- Quelle grande dépense est-ce que je fais ? [33] N’est pas considérable : n’est pas à considérer, ne doit pas entrer en ligne de compte. [35] Vous ne pouvez pas que vous n’ayez raison : il ne se peut pas que vous n’ayez raison. Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d’une bonne femme de mère [12] Une bonne femme de mère : une mère âgée. CLÉANTE.- Mon Dieu, mon père, vous n’avez pas lieu de vous plaindre ; et l’on sait que vous avez assez de bien. ÉLISE.- Vous êtes-vous engagé, mon frère, avec celle que vous aimez ? Qu’est-ce que tu dis d’avarice, et d’avaricieux ? ), Noble a probablement ici un sens moral qui s’accorderait bien avec. LA FLÈCHE.- Je parle... Je parle à mon bonnet. HARPAGON.- Oui, tu m’obligeras. Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! CLÉANTE.- Nous n’entrons point dans vos affaires. La nature, ma sœur, n’a rien formé de plus aimable ; et je me sentis transporté, dès le moment que je la vis. VALÈRE.- Assurément, cela ne reçoit point de contradiction. ÉLISE.- Hélas ! Image illustrative de l'article L'Avare CLÉANTE.- Bien des choses, ma sœur, enveloppées dans un mot. 1-Définition de la…. VALÈRE.- Ne vous mettez pas en peine, je crois que j’en viendrai à bout. VALÈRE.- Vous moquez-vous ? VALÈRE.- Enfin notre dernier recours, c’est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d’une fermeté... (Il aperçoit Harpagon.) Dans la scène 3 de l’Acte V, Molière joue sur le mot « trésor » qui désigne pour Valère la jeune fille aimée et pour Harpagon sa chère cassette. Introduction : (À part.) CLÉANTE.- Non ; mais j’y suis résolu ; et je vous conjure encore une fois, de ne me point apporter de raisons pour m’en dissuader. LA FLÈCHE.- M’empêcherez-vous de maudire les avaricieux ? A Paris, le riche et avare Harpagon…. [i] Noble a probablement ici un sens moral qui s’accorderait bien avec posé et sage qui suivent. Je demande si malicieusement tu n’irais point faire courir le bruit que j’en ai. VALÈRE.- C’est pour ne point l’aigrir, et pour en venir mieux à bout. Ruy Blas, fermez la porte, – ouvrez cette fenêtre. HARPAGON.- Ce serait une bonne affaire pour moi. In the great hall of the Capulets, all is a-bustle. On sait que Louis Béjart, qui créa le rôle de La Flèche en 1668, était boiteux. , lorsqu’il est question d’épouser une honnête personne. Il sait ce que c’est que de vivre. Tartuffe, acte 1 scène 1, introduction. [38] Sans doute : sans aucun doute, assurément. Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir L'Avare (homonymie). VALÈRE.- Cela est vrai. Mais, à vous dire vrai, le succès [2] Le succès : l’issue. Lavare De Molière Acte Iv Scènes 1 à 7 Intercycles. HARPAGON.- C’est pour moi une épargne considérable. Exemple de commentaire de Dom Juan, acte I, scène I, avec introduction et conclusion., Molière, 1665. Il y avait au début de 1669, un espoir de remonter l’Avare, mais celui-ci fut balayé…. [17] Mouchard : "espion qui s’attache à suivre secrètement une personne pour en donner des nouvelles à la justice" (Dictionnaire de l’Académie, 1694). Resumé Detaillé Et Analyse De Lavare Molière Docsity. un merveilleux effet ; et c’en est assez à mes yeux, pour me justifier l’engagement où j’ai pu consentir : mais ce n’est pas assez, peut-être, pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu’on entre dans mes sentiments. modifier…. Sommaire [8] La servante : Dame Claude, dont Valère dira (V, 3) : "Elle a été témoin de notre engagement.". LA FLÈCHE.- Hé que nous importe que vous en ayez, ou que vous n’en ayez pas, si c’est pour nous la même chose ? mon père : c’est que je joue ; et comme je suis fort heureux, je mets sur moi tout l’argent que je gagne. d’aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre [11] Ce qui nous est propre : ce qui nous convient. [i] Sauf correction : formule dont on se sert pour modifier et, en quelque sorte, rétracter d’avance ce qu’on va dire. HARPAGON.- Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. Themes and Colors Key LitCharts assigns a color and icon to each theme in Julius Caesar, which … HARPAGON.- Et c’est de mariage aussi que je veux vous entretenir. HARPAGON.- Oui. Dans cette scène, Harpagon soupçonne La Flèche de lui avoir dérobé de l’argent. Je vais gager qu’en perruques et rubans, il y a du moins vingt pistoles [28] La pistole valait onze livres. (Il fouille dans les poches de la Flèche). , qu’il a le diable au corps. Il regarde vers le jardin.- Ouais. I)Résumé par Actes et par scènes : CLÉANTE.- Une jeune personne qui loge depuis peu en ces quartiers, et qui semble être faite pour donner de l’amour à tous ceux qui la voient. On le sait bien. je crois qu’ils se font signe l’un à l’autre, de me voler ma bourse. HARPAGON.- Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments : car son maintien honnête, et sa douceur, m’ont gagné l’âme ; et je suis résolu de l’épouser, pourvu que j’y trouve quelque bien. Etude de L’Avare de Molière ÉLISE.- Oui, je conçois assez, mon frère, quel doit être votre chagrin. La première représentation a lieux le 9 septembre au théâtre du palais-royale à Paris. HARPAGON.- Cela ne sera rien. Brindavoine et La Merluche, laquais d'Harpagon | | HARPAGON.- Va-t’en l’attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. Ceux qui le disent, en ont menti. HARPAGON.- Qu’est-ce que tu parles de voler ? [31] Sans doute : sans aucun doute, assurément. Mais vous ne sauriez avoir tort, et vous êtes toute raison. Il vient. [40] Tenir la bride haute à quelqu’un : "le diriger, le traiter sévèrement" (Littré). Euh ? LA FLÈCHE.- Qui se sent morveux, qu’il se mouche. HARPAGON.- Comment, mon fils, trouvez-vous cette fille ? L’Avare, acte III, scène 1 (1668) - Actualités - < retour. Acte I – Scène 3 : Les personnages présents sont Harpagon et La Flèche, valet de Cléante. LA FLÈCHE.- Vous avez de l’argent caché ? Harpagon, La Flèche. L’Avare Je sais ce qu’il faut à tous deux ; et vous n’aurez ni l’un, ni l’autre, aucun lieu de vous plaindre de tout ce que je prétends faire. Dame Claude, servante d'Harpagon | | ÉLISE.- C’est une chose où vous ne me réduirez point. Allons, que l’on détale de chez moi, maître juré filou ; vrai gibier de potence. – Comédie de Molière en cinq actes., l’Avare fut créée en septembre 1668 au théâtre du Palais Royal. 1-Fiche d’identité de l’œuvre Un effet d’attente est créé : Pourquoi. Lieu de la 1re représentation en français Théâtre du Palais-Royal Il n’est personne qui n’en manque du moins une fois en sa vie ; et si je vous ouvre mon cœur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous. HARPAGON.- C’est un parti où il n’y a rien à redire ; et je gage que tout le monde approuvera mon choix. On apprend alors les craintes d'Elise mais celles-ci disparaissent vite. , qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d’amitié qui ne sont pas imaginables. plût au Ciel que votre âme comme la mienne... ÉLISE.- Finissons auparavant votre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. HARPAGON.- Et qui sont-ils ces avaricieux ? [7] Sans doute : sans aucun doute, assurément. VALÈRE.- Ah ! CLÉANTE.- Oui, j’aime. Elle fait une révérence.- Je ne veux point me marier, mon père, s’il vous plaît. j’en suis ravi, et je veux que tu prennes sur elle un pouvoir absolu. qu’elles peuvent avoir [15] Leur discrète conduite... : elles ont bien de la peine, malgré la sagesse avec laquelle elles règlent leurs dépenses, a couvrir tous leurs besoins avec les petites ressources qu’elles peuvent avoir. Introduction 2. ÉLISE.- Je n’aurais rien à craindre, si tout le monde vous voyait des yeux dont je vous vois ; et je trouve en votre personne de quoi avoir raison aux choses [5] Aux choses : dans les choses. HARPAGON.- Pourquoi ce cri ? Commentaire composé andromaque acte V, scène 1 Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire composé andromaque acte V, scène 1 Ce document contient 1056 mots soit 2 pages. à tous leurs besoins le peu de bien. L'Avare, c'est une comédie qui critique sans gêne les moeurs de la société vivant sous le régime de Louis XIV. Scène première – Don Salluste De Bazan, Gudiel ; par instants Ruy Blas. VALÈRE.- Vous voyez comme je m’y prends, et les adroites complaisances qu’il m’a fallu mettre en usage, pour m’introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d’acquérir sa tendresse. Sources Source latine, une pièce de Plaute, Aulularia (la marmite) Molière : Dom Juan : Acte I scène 1 : La tirade de Sganarelle (Commentaire composé) Introduction: En quoi cette scène est une scène d'exposition ?. VALÈRE.- Hé que pouvez-vous craindre, Élise, dans les bontés que vous avez pour moi ? Voici un commentaire de l’acte 1 scène 1 de Tartuffe de Molière. Tous les hommes sont semblables par les paroles ; et ce n’est que les actions, qui les découvrent [3] Découvrent : montrent, font voir. 3. par l'insulte directe , à la fin de la scène . [11] Ce qui nous est propre : ce qui nous convient. La Flèche, valet de Cléante | Louis Béjart | » Clique ici pour lire le texte de l’acte 1 scène 1 étudié ici. HARPAGON.- C’est une chose où je te réduirai. VALÈRE.- Ah ! Dernière modification : 24 octobre 2016 à 11h44 2. le comique au niveau de la psychologie : l'avarice d'H. Date de parution 9 septembre 1668 (Ici le frère et la sœur paraissent s’entretenant bas. Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? Lecture analytique dom juan acte 1 scène 1: Alors que le parti dévot vient de faire interdire Tartuffe, Molière propose avec Dom Juan, un sujet populaire. Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d’ici ? VALÈRE.- C’est vous, Monsieur, sans contredit. Je lui donne l’autorité que le Ciel me donne sur toi, et j’entends que tu fasses tout ce qu’il te dira. Je vous aime trop pour cela ; et mon amour pour vous, durera autant que ma vie. CLÉANTE.- Vous êtes résolu, dites-vous... HARPAGON.- Oui, moi, moi ; moi. VALÈRE.- Après cela, résistez à mes remontrances. Que veut dire cela ? ÉLISE.- Je vous demande pardon, mon père. à tous leurs besoins le peu de bien. [24] Équipage : train de vie. Le moyen de résister à une raison comme celle-là ? Silvestre L’Avare ACTE I Scène 5. 4. ÉLISE.- Mais que ne tâchez-vous aussi à gagner l’appui de mon frère, en cas que la servante [8] La servante : Dame Claude, dont Valère dira (V, 3) : "Elle a été témoin de notre engagement." qu’un homme comme cela, mériterait bien ce qu’il craint ! Louis de Funès et Jean Girault, L'Avare Adaptation Louis de Funès et Jean Girault avec la collababoration artistique de Jean Halain Comédiens (extrait) : Louis de Funès (Harpagon), Bernard Menez (La Flèche) Sors d’ici encore une fois. VALÈRE.- Monsieur, je vous demande pardon, si je m’emporte un peu, et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. Ne vous alarmez point. Voilà qui décide tout, cela s’entend. Soupçonnez-moi de tout, Élise, plutôt que de manquer à ce que je vous dois. Date de la 1re représentation en français 9 septembre 1668 Genre Comédie Créée au Palais-Royal le 9 septembre 1668, la pièce est ensuite publiée à Paris. Enfin j’ai voulu vous parler, pour m’aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l’y trouve contraire, j’ai résolu d’aller en d’autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. . L'Avare Il me semble que j’entends un chien qui aboie. . Il est bas" (Dictionnaire de l’Académie, 1694). Oui, Valère, je tiens votre cœur incapable de m’abuser. L’extrait va du début de l’acte I scène 1 jusqu’à la réplique de Dorine « Tout son fait, croyez-moi, n’est rien qu’hypocrisie. Victor Hugo, Ruy Blas, Acte I, Scène 1 . . On dit proverbialement et bassement parler à la barrette de quelqu’un pour dire le quereller, lui faire quelque reproche, quelque réprimande" (Dictionnaire de Furetière, 1690). Acte I Scène I Octave, Silvestre Octave Ah ! HARPAGON.- Je suis votre très humble valet ; mais, avec votre permission, vous l’épouserez dès ce soir. Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du monologue d’Harpagon dans L’Avare de Molière, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties.Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette comédie de mœurs. HARPAGON.- Que sais-je ? Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à honnête intérêt l’argent que vous gagnez, afin de le trouver un jour. il n’y a pas de réplique à cela. (attention, les lignes citées se réfèrent à celles de la scène) Introduction : VALÈRE.- Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon cœur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d’une fâcheuse prévoyance. Dures extrémités où je me vois réduit ! je me serai trahi moi-même. HARPAGON.- Qu’elle a toute la mine de faire un bon ménage ? VAR. The servants work feverishly to make sure all runs smoothly, and set aside some food to … On n’est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m’y fier. [6] Domestique se disait au XVIIe siècle de toute personne appartenant à la maison d’un grand seigneur ou d’un maître fortuné : Valère a été engagé par Harpagon comme intendant. HARPAGON.- Laissons cela, et parlons d’autre affaire. 2 Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! [29] Au denier douze : à un denier d’intérêt pour onze prêtés, soit 8,33%. Est-ce le mot, ma fille, ou la chose, qui vous fait peur ? 5-Présentation des personnages Molière, L'Avare, Acte I, scène 2 Le 12/03/2009 à 13:00 par Clément Solym 0 Réactions | 0 Partages CLÉANTE.- Sans doute [32] Sans doute : sans aucun doute, assurément. où l’on doit avoir de l’égard ; et que cette grande inégalité d’âge, d’humeur, et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. Exposé de Français et cocher d'Harpagon | André Hubert | Dans la scène 1 de l’acte I, Don Juan est présenté par son valet Sganarellequi fait de lui un portrait amb… . Ne m’emportes-tu rien ? Cependant, je ne sais si j’aurai bien fait d’avoir enterré dans mon jardin dix mille écus qu’on me rendit hier. Dates d'écriture 1668 Heureux, qui peut avoir un domestique de la sorte ! CLÉANTE.- Ah ! [12] Une bonne femme de mère : une mère âgée. Médiocrement accueillie, elle n'est jouée que neuf fois avant d'être retirée. Mais vous, de votre part, agissez auprès de votre frère, et servez-vous de l’amitié qui est entre vous deux, pour le jeter dans nos intérêts.

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