Document 2 : Le roi Ur-Nammu et le dieu-lune Nanna Parmi les nombreuses cités-États qui s’y construisent au IVème millénaire avant JC, il y a la cité d’Ur. Pour Nanna le dieu-lune, j’ai bâti un temple. Plusieurs pièces intégrées dans l'enceinte sur son côté nord-ouest ont compris des magasins et de lieux de préparation des offrandes, à savoir une cuisine avec des installations de cuisson des aliments (le « grand four », gir4-mah, mentionné dans une inscription retrouvée sur le site) et une brasserie pour la préparation des boissons fermentées. L’étendard d’Ur est une œuvre sumérienne retrouvée dans ce qui était le cimetière royal de l’ancienne cité d’Ur située dans l’actuel Irak, au sud de Bagdad. Ce code de Loi est construit en trois parties : un hommage à la royauté divine, suivi du corpus législatif et un épilogue sur la sagesse du roi. J’apprends que le roi a été prier à la ZIGGOURAT. Un peu moins de 40 articles ont été conservés, concernant des sujets divers comme l'homicide, les unions entre personnes de diverses catégories, les faux témoignages, des litiges agricoles, etc. Les ateliers institutionnels de la ville emploient de nombreux travailleurs, notamment des femmes et des enfants dans des ateliers textiles, ou bien d'autres (mieux connus) : des artisans plus qualifiés produisant des objets de luxe avec des matières premières riches, exotiques et variées, regroupés en fonction de leur spécialité (bois, ivoire, or, argent, cuivre, cuir, etc.) C’est le dieu de la lune. Elle est un lieu de culte majeur, en tant que ville du Dieu-Lune Sîn, l'un des plus importants du panthéon mésopotamien, et aussi une puissance politique d'où émergent plusieurs souverains qui ont manifeste… Le volet administratif de ces réformes reste mal connu, car peu de tablettes d'archives du règne d'Ur-Namma ont été retrouvées. On y a trouvé des foyers de cuisson, ainsi que des fourneaux. Ils ont pu bénéficier d'une relative autonomie à certains moments. Les travaux principaux sont entrepris par Ur-Nammu et sans doute poursuivis par Shulgi[36]. Le sacrifice – planifié – des serviteurs à la mort de leur maître viserait à assurer à ces derniers une cour les accompagnant dans l'au-delà. Au sud de la cour de la ziggurat, contigu à l'enclos sacré, avait été édifié l'E-gipar (é-gi-par)/Giparu(m)[18], mesurant environ 79 × 76,5 mètres[65]. Il a été un grand bâtisseur. Visité au XVIIe siècle par le voyageur italien Pietro della Valle qui y ramassa quelques briques et autres objets inscrits[1], Tell al-Muqayyar est sondé pour la première fois en 1854 par le consul britannique de Bassora, J. E. Taylor, pour le compte du British Museum[2]. Ses marchands allaient faire de fructueuses affaires à Dilmun (Bahreïn) et Magan (Oman)[49]. Le roi a fait inscrire son nom dans des textes pour raconter son règne (constructions, exploits militaires, etc. Au troisième registre, le fragment de châle, qui porte gravé le nom d'Ur-Nammu, roi d'Ur, termine heureusement et identifie le royal maçon. Après des temps très difficiles aux XIe – IXe siècles, la Babylonie connaît une reprise, en dépit des conflits récurrents des entités politiques de la région contre la domination assyrienne qui s'impose progressivement aux VIIIe – VIIe siècles. Il devait également s'y trouver des chapelles consacrées à des divinités mineures qui apparaissent dans les textes de culte. En dehors du lu-gal ("le grand homme" ou le roi), les membres de la société étaient divisés en deux grandes catégories sociales : les "lu" ou hommes libres, et les esclaves (arad au masculin, geme au féminin). C'est sous le roi Ur-Nammu d'Ur que sont érigées en Mésopotamie méridionale les premières ziggourats. C'est là qu'il fait ériger les Les niveaux des périodes suivantes, celles d'Uruk (c. 3900-3100) et de Djemdet Nasr (c. 3100-2900), sont connus par quelques sondages ayant livré des débris de constructions et quelques objets, et surtout un cimetière daté de la période de Djemdet-Nasr par Woolley mais qui, après réexamen des données, s'est révélé couvrir une période plus large, allant de la période d'Uruk au début des Dynasties archaïques[10]. On peut néanmoins y percevoir un ancêtre des palais royaux de la période suivante organisés autour d'une cour centrale ouvrant sur des espaces de réception, notamment la salle du trône. Le site fut un temps occupé par l'armée américaine après l'invasion de l'Irak de 2003, puis restitué aux autorités irakiennes en 2009[4]. Le plus connu roi d'Ur est Ur-Nammu. Sur un côté du coffre, on voit le Roi … Certains défunts dont les tombeaux sont les plus riches, notamment les « rois » Meskalamdug et Akalamdug et la « dame » ou « reine » (nin) Pu-abi, identifiés par Woolley comme des membres d'une famille royale, sont désignés comme tels par certains objets les accompagnant. Il succède à son père Shu-Sîn.Sous son règne, l'empire d'Ur III se morcelle puis s'effondre. C'est aussi à ce moment que la laine était récupérée. Cette évaluation a été ramenée par Wright plus (trop ?) C’est le dieu de la lune. La première et la plus vaste, située au centre et organisée autour d'une cour centrale, est datée par les inscriptions du règne de Shulgi qui l'aurait fait construire pour son tombeau et son culte funéraire, à moins que ce ne soit pour son père. La plupart n'ont livré qu’un matériel rudimentaire (céramiques) ; certaines recelaient cependant des objets en métal plus ou moins précieux, ce qui semble indiquer que leur occupant disposait d'un statut social plus élevé, sans doute lié à des fonctions dans l’administration du temple ou du palais. Seuls le roi et les prêtres peuvent y entrer pour faire une prière ou une offrande devant la statue de Nanna. ), Oriental Institute of the University of Chicago, University of Pennsylvania Museum of Archaeology and Anthropology, Musée d'Archéologie et d'Anthropologie de l'Université de Pennsylvanie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ur_(Mésopotamie)&oldid=178922831, Liste indicative du patrimoine mondial en Irak, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, Portail:Civilisations asiatiques/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Plus loin, plusieurs villages de petite taille (moins de dix hectares) étaient situés le long de canaux menant à la ville. Les marchands mésopotamiens vont chercher le cuivre importé dans cette île depuis Oman (Magan), contre de l'argent ou bien des étoffes, de l'huile. Les sites voisins connurent également une forte expansion comme l'ont révélé les prospections archéologiques qui ont permis de repérer plusieurs villages, dont un fut brièvement fouillé à Sakheri Sughir, site d'environ 1,5 hectare et disposant d'une enceinte, situé au bord d'un canal, 8 kilomètres environ au nord d'Ur, où furent dégagées plusieurs résidences à plan tripartite occupées par une communauté d'agriculteurs (peut-être une quinzaine de familles)[12]. Collier en perles de cornaline et lapis lazuli, amulette en or en forme de mouche. Musée du Louvre. Geneanet utilise des cookies à des fins de personnalisation de contenu dans ses différents services. Sur environ 8 000 m2 une cinquantaine de bâtiments y ont été mis au jour, où résidaient quelques membres du clergé mais aussi des marchands/hommes d'affaires. J.‑C., comme l'illustrent les tombes royales et le riche mobilier funéraire qui y fut exhumé. Durant le dernier millénaire (c. 1400-300) pendant lequel elle est occupée, Ur perd son statut de grande ville de Basse Mésopotamie, tandis que la population de sa région a décliné. Le canal lié à l'Euphrate qui arrosait Ur et ses alentours semble perdre en importance, ce qui a pu rendre difficile l'approvisionnement en eau de la ville[96]. Bien que pendant longtemps son fils et successeur Shulgi ait été considéré comme le principal artisan de la constitution de ce royaume, par la suite le rôle d'Ur-Namma a été réévalué. Les archives des résidences paléo-babyloniennes s'arrêtent durant sa onzième année de règne, qui est sans doute la date de la destruction par le feu de plusieurs d'entre elles (mais pas toutes). Joaillerie en or, carnélite et lapis-lazuli, provenant de la tombe PG 580. Les tombes royales seraient à chercher ailleurs, peut-être autour d'Uruk, le berceau de la dynastie[68]. Woolley en revanche identifiait le site qu'il dégageait avec l'Ur biblique, et ses publications popularisèrent cette idée qui est aujourd'hui courante. Ce choix semble lié à son rôle de grand lieu de culte du Dieu-Lune, qu'elle partage avec Harran, autre étape du voyage d'Abraham, qui comme elle a été restaurée par Nabonide juste avant la période probable de rédaction du passage de la Genèse qui les évoque. Ce dernier peut alors être vu comme leur continuateur en plus monumental. L'importance du sanctuaire aux époques d'Ur III et d'Isin-Larsa ne se voit pas seulement dans le domaine architectural, car de nombreux textes le documentent, avant tout pour la seconde période. Ibbi-Sîn est déposé et amené en Élam en même temps que la statue de culte du dieu Nanna. Ce dernier restitue ensuite sur le second étage un troisième, aujourd'hui disparu, qui portait le temple édifié au sommet de la ziggurat, plutôt une sorte de chapelle[56]. La Mésopotamie est une région fertile située entre deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate. Uta, le dieu du soleil et de la justice, a placé le mot juste dans ma bouche. Son successeur rajoute deux unités de plan voisin mais plus petites, une au nord-ouest et une autre au sud-est, avec des caveaux voûtés. Par exemple, le roi Shulgi (2094 − 2057 avant J.-C.) a promulgué un recueil de lois prévoyant l'exécution des meurtriers et des voleurs, ainsi que des amendes financières pour des délits jugés moins graves. ), The Protection and Preservation of Iraq's Archaeological Heritage, Spring 1991-2003, U.S. Department of Defense Legacy Resource Mangement Program (DoDLRMP), La perle en lapis-lazuli inscrite au nom de ce roi a été retrouvée sur ce site dans un dépôt nommé « trésor d'Ur » par son découvreur, mais qui n'est sans doute pas issu d'un. On trouve dans cette catégorie des charges importantes dans le culte quotidien du dieu, comme le gudu4/pašīšu, « purificateur » qui s'occupe d'un objet cultuel, notamment les statues divines, ou bien des brasseurs réalisant les boissons fermentées offertes aux divinités[76]. Ea-nasir, possesseur du no1 Old Street (quartier AH), est ainsi un marchand de l'époque de la domination de Larsa qui effectue des affaires à Dilmun, l'actuel Bahreïn, où il réside une grande partie de l'année. Le premier de ces rois est aussi l'un des plus connus, il s'agit du roi : Ur-Nammu . Le Dieu de l’impossible _Extra Moutarde (épisode 05) _L’émission jeunesse de Nouvelle Vie – YouTube – [ Thème ] La foi Briller pour Dieu _Extra Moutarde (épisode 06) _L’émission jeunesse de Nouvelle Vie – YouTube – Évangiles – Lumière du monde Woolley a cru repérer dans plusieurs résidences des chapelles domestiques. Il comporte plusieurs caveaux voûtés en sous-sol, et est divisé en trois grandes unités contigües. Les habitations sont de formes et de tailles diverses et ont pu connaître des remaniements, notamment des divisions, au gré d'héritages (chaque fils ayant droit à sa part de la maison avec une plus grande pour l'aîné) ou d'achats. Avec des textes similaires retrouvés à Nippur, elles ont permis de reconstituer les étapes de l'apprentissage des scribes[80]. L'accès au premier étage se faisait par un escalier perpendiculaire à l'édifice et deux autres accolés à la façade, supportés par une petite avant-terrasse intermédiaire se trouvant uniquement sur la façade avant de l'édifice, et se rejoignant sur le premier étage dans une petite construction carrée, surnommée « tour-porte » (gate-tower) par Woolley. Découvrez gratuitement l'arbre généalogique de Ur-Nammu Roi de Urim de Sumer et d'Akkad,3eme Dynastie d'Ur, D'Ur pour tout savoir sur ses origines et son histoire familiale. Ces résidences ont également livré des plaques sculptées et autres objets en terre cuite, caractéristiques de l'art populaire de la période. Lyre de la tombe de la reine. Les siècles suivants voient la désintégration du pouvoir politique en Babylonie, notamment du fait de l'arrivée de nouvelles populations, en particulier les Araméens et les Chaldéens. On peut donc en conclure que c'était en l'absence d'un fils éligible à occuper le poste de roi. Lagash tombe en tout cas sous la coupe d'Ur-Namma. Quelques archéologues de l'Université de Pennsylvanie y firent quelques explorations par la suite. Ce code de Loi est construit en trois parties : un hommage à la royauté divine, suivi du corpus législatif et un épilogue sur la sagesse du roi. L'étendard d'Ur, vue de la « face de la guerre ». Le roi d'Ur,Eannatum, est le plus grand personnage, car c'est le plus important.Il régne sur Lagash et il porte sur sa tête le « Kaumakès ». La ville connut une forte expansion au début du IIIe millénaire, passant à environ 20 hectares, tout en demeurant organisée autour de son complexe monumental central. Cette dynastie compte cinq rois. D’ailleurs, les inscriptions de sceaux confirment le statut des morts : “Meskalumdug le roi”, ou bien “Akalamdug, roi d’Ur, Ashusikildingir est sa femme”. Au sud-est, l'E-nun (é-nun) était un temple dédié à la déesse Ningal, parèdre de Nanna. C'est sous le règne de Roi Ur-Nammu de Mésopotamie, premier de la Troisième Dynastie d'Ur (-2113 à -2095 ), que fut édifié la mystérieuse et grandiose Ziggourat d'Ur. Parmi les œuvres les plus fameuses, on peut mentionner une lyre de bois, décorée d'une tête de taureau, une sculpture représentant un bouquetin agrippé à un buisson dont il semble consommer les feuilles, mesurant 42 centimètres, réalisée en bois plaqué d'or, de lapis-lazuli, d'argent, de nacre et d'autres matières, ou encore l'étendard d'Ur, de 20 centimètres de haut et 47 de long réalisé en nacre avec du lapis-lazuli, à la fonction énigmatique. Elle comprend deux époques qui peuvent être vues comme des ères de grande prospérité de la ville et de sa région, séparées par une phase de destructions : la première est celle de la troisième dynastie d'Ur (ou Ur III, c. 2112-2004), durant laquelle Ur devient la capitale d'un grand empire dont les souverains réalisent de nombreuses constructions ; la seconde est la période dite d'« Isin-Larsa » (première partie de la longue période dite « paléo-babylonienne », c. 2004-1595), du nom des deux royaumes qui exercent alors l'hégémonie sur la Basse-Mésopotamie (c. 2000-1763), durant laquelle Ur n'est plus la capitale d'un royaume mais reste une ville importante dans le domaine religieux et économique et fait l'objet de nombreuses attentions de la part des souverains qui la dominent. La région d'Ur connaît la stabilité sous le règne de la nouvelle dynastie de Larsa, fondée par Kudur-Mabuk auquel succèdent ses fils Warad-Sîn et Rîm-Sîn, alors que sa fille Enanedu devient grande prêtresse de Nanna[33]. Pourtant, la titulature n'est pas certaine, et il pourrait également s'agir de grands prêtres et grandes prêtresses du dieu Nanna, comme il en est connu pour les périodes suivantes. Le fils d'un lu était appelé dumu-nita jusqu'à son mariage où … C'est sans doute pour cela qu'elle fait l'objet d'attentions de plusieurs rois babyloniens qui restaurent ses édifices principaux.

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