Dans la flotte alliée, les Athéniens occupent l'aile gauche, alors que sur la droite se tiennent les navires spartiates (mais Diodore mentionne qu'il s'agit des Mégaréens et des Éginètes) ; le centre est composé de navires de plusieurs origines[114],[115]. De plus, Darius est un usurpateur et a pris un temps considérable pour mater les révoltes contre son règne[14]. Au centre, des navires grecs, formant un coin, pénètrent les lignes perses, divisant la flotte ennemie en deux[119]. Le roi achéménide ordonne, dès le soir, à la flotte perse de bloquer les accès au détroit[52]. ». Pour déborder l'isthme, il doit donc utiliser sa marine pour transporter son armée et doit détruire en premier lieu la flotte grecque. Les historiens ont régulièrement débattu sur les flottes en présence. Quelques historiens ultérieurs de l'Antiquité le critiquent, même s'ils suivent ses pas, notamment Thucydide[6],[7]. Celle-ci jouit du pouvoir d'envoyer des plénipotentiaires pour demander de l'aide et envoyer des troupes des cités membres aux lieux à défendre, après consultation conjointe. En 481 av. En conséquence, les Grecs croient avoir affronté autant de navires. Néanmoins, Hérodote ne mentionne pas la flotte égyptienne, sinon sa présence lors de la bataille principale, menant quelques historiens modernes à rejeter sa présence avant ou pendant la bataille[121], d'autres jugeant que c'est possible[50]. Selon l'historien Tom Holland, ils agissaient peut-être de concert avec Thémistocle, puisqu'ils acceptent avec sérénité le combat[59]. »)[61] et indique que les Éginètes « envoyèrent quarante-deux vaisseaux ; ils en avaient encore quelques autres d’équipés, mais ils s’en servirent pour la garde de leur pays »[62]. La bataille de Salamine a été combattu en 480 avant JC Septembre pendant les guerres médiques (499-449 gVirt_NP_NN_NNPS< bc>L’une des grandes batailles navales de l’histoire, Salamine a vu les Grecs numérotés hors mieux une plus grande flotte persane.La campagne avait été témoin des Grecs poussé au sud et à Athènes capturé. παῖδας, γυναῖκας, θεῶν τέ πατρῴων ἕδη, Au XXIe siècle, les spécialistes considèrent ses Histoires comme généralement fiables, mais plusieurs détails prêtent à débat (particulièrement le nombre de soldats et les dates) et doivent donc être considérés avec prudence[10]. La Première Guerre médique est causée par la volonté perse d'assurer la paix à l'Ouest de … Les Alliés étant bien retranchés sur l'étroit isthme de Corinthe, il n'a que peu de chances de conquérir le reste de la Grèce par terre[104]. La bataille de Salamine (en grec ancien : Ναυμαχία τῆς Σαλαμῖνος / Naumachía tēs Salamînos) voit l'alliance des cités-États grecques, dirigée par Thémistocle, affronter l'Empire perse, mené par Xerxès I er.Cette bataille navale se déroule en 480 av. Eschyle, qui a combattu à Salamine, affirme aussi avoir observé mille deux cents navires de guerre[64]. La Bataille de Salamine regorge de secrets à découvrir… Mais le saviez-vous ? Les ouvrages antiques n'offrent pas suffisamment d'indices pour la comprendre complètement, mais les historiens modernes pensent que les navires d'attaques s'infiltrent entre les navires ennemis, puis modifient leur course pour éperonner le côté des navires, la partie la plus fragile de la coque[110]. Xerxès Ier, assis sur son trône au sommet du mont Aigáleo, a été témoin du carnage[144]. Peu après, les Grecs apprennent que l'armée de Xerxès a franchi l'Hellespont[32]. Ces deux ouvrages sont d'une ampleur exceptionnelle pour l'époque[25]. Selon Diodore de Sicile, Xerxès a mis à mort les capitaines phéniciens pour avoir commencé la bataille. Mais, si vous avez résolu de vous en retourner avec votre armée, j’ai cet autre conseil à vous donner. Selon Plutarque, le futur homme d'État Cimon, presqu'inconnu, obtient un grand prestige à la suite de cette bataille, ce qui lui permet d'entreprendre une fructueuse carrière politique[162]. Attaquons donc sur-le-champ le Péloponnèse, si telle est votre volonté. La bataille de Salamine (en grec ancien : Ναυμαχία τῆς Σαλαμῖνος / Naumachía tēs Salamînos) voit l'alliance des cités-États grecques, dirigée par Thémistocle, affronter l'Empire perse, mené par Xerxès Ier. J.-C., Mardonios s'empare à nouveau d'Athènes et ordonne sa destruction (la seconde sous les Achéménides), alors que l'armée alliée préfère protéger l'isthme de Corinthe. Les Péloponnésiens veulent évacuer[55] ; c'est à ce moment que Thémistocle conçoit son projet de désinformation[51]. Ceux qui l’ont fait en ont été punis. En outre, sous l'effet de ce roulis, les archers perses déstabilisés ne peuvent faire usage de leur arc contre les hoplites et les rameurs des trières grecques. Aussi les chefs grecs décident unanimement de quitter l’Artémision, d’autant que Léonidas est mort et que l’armée terrestre des cités grecques coalisées se retire vers le sud. Près de 300 vaisseaux perses sont détruits, tandis que les Grecs n'en perdent qu'une quarantaine. J.-C., Eschyle écrit sa tragédie Les Perses, qui raconte en partie les défaites de Xerxès Ier. J.-C. de construire 200 trières ; ces équipages sont donc inexpérimentés. Entretemps, les alliés grecs se préparent à défendre l'isthme de Corinthe et la flotte grecque se retire près de l'île de Salamine. Aux Thermopyles, les soldats grecs bloquent les forces perses pendant trois jours, puis sont contournés, ce qui permet aux Perses de massacrer l'arrière-garde avant de poursuivre l'invasion[36]. Le lendemain matin, les Perses entrent dans le détroit pour attaquer les navires grecs. Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bataille_de_Salamine&oldid=178761194, Bataille navale impliquant la Perse antique, Bataille navale impliquant la Grèce antique, Page utilisant une image multiple avec des images redimensionnées automatiquement, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Je suis en L1 d'histoire et je dois faire un commentaire sur un extrait des Perses d'Eschyle; qui est consacré à la bataille de Salamine, lorsque la reine Atossa demande une description de la bataille ( jusqu'à "jamais, sache-le, jamais en un seul jour n'a péri pareil nombre d'hommes"). Sa réputation se rétablit pendant le XIXe siècle à la suite des découvertes archéologiques qui confirment ses dires[10]. Maintenant donc, seigneur, puisque les Perses ne sont point coupables, daignez suivre mon conseil. Même s'ils sont largement surpassés en nombre, Thémistocle persuade les alliés grecs de s'engager dans une bataille décisive, espérant que la victoire grecque empêchera les Perses d'envahir le Péloponnèse. Hérodote raconte « qu’un fantôme apparut aux Grecs sous la forme d’une femme, et que, d’une voix assez forte pour être entendue de toute la flotte, il les anima après leur avoir fait des reproches : « Malheureux, quand cesserez-vous donc de reculer[128] ? Les batailles de Platées, du cap Mycale et de Salamine constituent un point tournant dans le cours des guerres médiques, car les Perses renoncent ensuite à envahir la Grèce. Exposé de 6 pages en histoire antique : La bataille de Salamine. Son déroulement nous … Les alliés grecs sont largement dominés en nombre de bateaux : un peu plus de 300 trières, contre 600 à 800 qui demeurent aux Perses. Cette collaboration est remarquable dans ce monde grec disjoint, d'autant plus que plusieurs membres de la confédération sont toujours en guerre les uns contre les autres[31]. Les raisons pour lesquelles ils sont plus lourds sont inconnues, mais trois hypothèses ont été avancées, sans confirmation : les navires alliés étaient plus gros, leur structure en bois était détrempée parce qu'ils n'avaient pas été mis à sécher pendant l'hiver ou encore ils embarquaient des hoplites en armures (20 hoplites complètement armés pèseraient environ deux tonnes)[110]. La flotte se trouve dans les faits sous le commandement de Thémistocle mais officiellement sous les ordres de l'aristocrate spartiate Eurybiade, tel qu'entendu lors du congrès des cités-États de 481 av. De plus, Xerxès a dû tenir un conseil de guerre avec les commandants de la flotte ; selon Hérodote, cette réunion s'est déroulée à Phalère[47]. Souviens-toi Salamine - Artémise. ». Dans la nuit arrive Aristide le Juste, un Athénien anathématisé, suivi plus tard de marins qui ont déserté l'armée perse ; ils portent la nouvelle que la flotte perse s'est déployée dans le détroit[56],[57]. Cette manœuvre exige des marins bien entraînés et les Perses auraient été plus susceptibles d'y recourir ; toutefois, les Alliés ont mis au point une tactique pour s'opposer à la diekplous[110]. La bataille de Salamine, vue par Eschyle. Encore une fois, les Alliés ont bien choisi le site des combats dans le but de réduire la puissance perse mais, au contraire de la bataille des Thermopyles par exemple, la chance a joué en leur faveur parce que des navires perses ont attaqué avant que leur flotte ne soit bien déployée[105]. Le « congrès » se réunit à nouveau au printemps de 480 av. La flotte alliée rame de l'Artémision à Salamine pour soutenir l'évacuation d'Athènes. Des soldats perses avaient peut-être été envoyés dans l'isthme de Corinthe pour énerver les commandants de la flotte alliée[46],[50]. Il donne lieu à un long développement de 70 pages, en fin d'ouvrage, accompagné de cartes et de schémas. Salamine est une petite ile situé dans la mer Méditerranée à quelques kilomètre au large du Pirée, le port d'Athènes en Grèce dans la baie de Salamine. Comme les batailles de Marathon et des Thermopyles, Salamine est élevée au statut de légende (au contraire, par exemple, de la bataille de Platées, toute aussi décisive pour les Grecs), peut-être à cause de la situation desespérée des Alliés et de leurs très faibles chances de victoire[154]. Ce document a été mis à jour le 07/07/2014 Pourquoi la bataille de Salamine a eu lieu ?  : […] Situation géographique. Peu importe le moment où ils ont manœuvré, il est probable qu'ils ont fait pivoter leur flotte à la hauteur du cap Vavari ; ils ont donc modifié l'alignement de leurs vaisseaux d'un axe est-ouest (pour bloquer la sortie du détroit) à un alignement nord-sud (voir diagramme ci-contre)[121]. En réaction, les cités-États commencent à apporter leur soutien aux deux cités. Darius envoie des émissaires à toutes les cités-États grecques en 491 av. Pour leur part, les Alliés veulent éviter la destruction de leur flotte et Thémistocle, leur général, espère que, si la flotte perse était sévèrement endommagée ou, mieux, en grande partie détruite, l'invasion perse serait arrêtée[106]. La flotte alliée est probablement regroupée en deux files séparées, l'ouverture sud du détroit ne pouvant laisser passer plus qu'un bateau grec à la fois[116]. Simultanément, la bataille de l'Artémision ne voit aucun vainqueur émerger[37]. J.-C.[67]. Sur le champ de bataille, la première ligne de la flotte perse étant repoussée par les Alliés, les navires perses reculent dans les seconde et troisième lignes de leur flotte[132]. Cette option est réservée à nos abonné(e)s. Encyclopædia Universalis - Contact - Mentions légales - Consentement RGPD, Consulter le dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Néanmoins, les deux adversaires misent sur une seule bataille navale décisive, souhaitant mettre un terme à la guerre[106]. Néanmoins, sur place, avertie par Alexandre Ier de Macédoine que les Perses peuvent emprunter le passage de Sarantoporo (et donc éviter la vallée) et que l'armée de Xerxès est immense, l'armée grecque fait retraite[33]. J.-C.) », Encyclopædia Universalis [en ligne], Les Athéniens clament qu'il s'agit d'un navire de Cassandréia ; les Éginètes disent que c'est l'un des leurs[123]. Par ce subterfuge, Thémistocle semble rechercher le résultat inverse : leurrer les navires perses dans le détroit[50]. Dans l'idée d'arrêter l'immense infanterie perse, une armée de soldats grecs, sous contrôle spartiate, bloque le défilé des Thermopyles, alors que la flotte grecque, menée par les navires athéniens, engage le combat contre les Perses près du détroit de l'Artémision. Thémistocle, pour sa part, préfère une stratégie offensive dans le but de réduire durablement la supériorité navale des Perses. Hérodote raconte que, selon les Athéniens, les Corinthiens ont fui vers le nord du détroit dès le début de la bataille. Pendant qu'elle approche des navires grecs, la flotte perse s'entasse de plus en plus dans le détroit et devient désorganisée[115],[119]. En effet, lorsque l'Athénien Thémistocle a demandé le commandement de la flotte, les autres cités-États avec des navires se sont opposées ; à titre de compromis, Sparte a officiellement reçu le commandement même si elle n'a aucune expérience de combat naval[67]. Contrairement à la victoire de Marathon, en 490, remportée sur les Perses par les hoplites athéniens, fantassins et propriétaires fonciers, la victoire de Salamine, en 480, est celle... «  SALAMINE BATAILLE DE (480 av. Plutarque mentionne qu'Artémise Ire est la première à le reconnaître parmi les débris flottants ; elle va ramener son corps à Xerxès[134]. Aujourd'hui, il est impossible de connaître l'élément déclencheur de la bataille, si nous faisons l'hypothèse qu'aucun des adversaires n'a attaqué sans planification préalable[46]. Devant une telle force, plusieurs cités grecques préfèrent accéder aux demandes perses qui exigent le tribut de l'eau et de la terre[27]. La bataille de Salamine n'est pas clairement décrite par les auteurs antiques, Hérodote compris. L'époque favorable à ses projets oblige Xerxès à agir rapidement, il est en effet incapable de maintenir sur le pied de guerre son immense armée sur une longue période ; de plus, son absence prolongée pourrait susciter des problèmes dans son empire[103]. Le messager ajoute que les Perses, pour être victorieux, n'ont qu'à bloquer le détroit de Salamine[51]. J.-C. pour exiger « de l'eau et de la terre » en signe de soumission[19]. Néanmoins, certains historiens pensent qu'il a forgé de toutes pièces la majeure partie de ses Histoires[11]. Selon Hypéride, la flotte grecque n'a atteint que 220 navires[66]. Selon Hérodote, les Perses « fondirent » dès l'aube sur les navires grecs, probablement parce que la flotte alliée n'était pas en position de combat[58],[123]. Il fait installer un trône sur les pentes du mont Aigáleo, d'où il pourra observer facilement la bataille tout en notant le nom des meilleurs commandants[53]. Le départ des Corinthiens est peut-être également une manœuvre pour amener les Perses à attaquer, voyant la désintégration de la flotte alliée[119]. En 472 av. Si cette fuite a réellement eu lieu, peut-être que les Alliés ont souhaité leurrer les Perses tout en poursuivant une mission de reconnaissance au nord du détroit, envisageant la possibilité d'un blocus imminent[119]. Artémise Ire, reine d'Halicarnasse qui commande son escadre de navires dans la marine perse, essaie de convaincre Xerxès d'attendre la reddition des Alliés car elle juge que la bataille dans le détroit de Salamine est trop risquée[47]. L'historien grec déclare que toutes les unités perdues ont été remplacées[77], mais ne mentionne que 120 navires des Grecs de la Thrace et des îles environnantes comme renforts[78]. Plutarque critique Hérodote dans son essai Sur la malignité d'Hérodote, le qualifiant de « philobarbaros » (ami des Barbares), parce qu'il ne montre pas suffisamment les Grecs sous leur meilleur jour, ce qui laisse supposer qu'Hérodote aurait fait preuve de neutralité[8]. Des historiens vont même jusqu'à prétendre que si les Alliés avaient été vaincus à Salamine, la conquête perse consécutive aurait dans les faits étouffé la croissance de la culture occidentale comme nous la connaissons[157],[158]. Entretemps, les navires grecs prennent position dans des files, prêts à passer à l'attaque[116],[119]. Cette description prête toutefois à débat parmi les historiens modernes, quelques-uns décrivant les difficultés à manœuvrer de nuit dans un espace aussi restreint et d'autres reconnaissant comme vraie la version d'Hérodote[119],[120]. La version du 6 octobre 2019 de cet article a été reconnue comme «, « [pour] la première fois, un chroniqueur cherche à faire remonter les origines d'un conflit, non pas à un passé assez lointain pour être tout à fait fabuleux, ni aux caprices et aux désirs d'un dieu, ni à la prétention d'un peuple à une destinée manifeste, mais plutôt à des explications qu'il peut vérifier personnellement », « il ne tint aucun compte des Ioniens, sachant bien que leur révolte ne resterait pas impunie », « qui est bien intentionné pour le roi, et qui préfère le succès de vos armes à celui des Grecs, m’a dépêché vers vous à leur insu, avec ordre de vous dire que les Grecs, effrayés, délibèrent s’ils ne prendront point la fuite, « Tous ces peuples fournirent des trirèmes […] Le nombre de ces vaisseaux allait en tout à trois cent soixante-dix-huit, sans compter ceux qui étaient à cinquante rames. J.-C., essayant de retracer l'origine des guerres médiques. La marine perse (en rouge) entre par l'est (à la droite) pour affronter la flotte grecque (en bleu) dans le détroit, selon une reconstitution possible. À la suite de la bataille des Thermopyles, l'armée perse avance en Grèce, où elle pille et brûle Platées et Thespies, villes de la Béotie qui ont refusé de se soumettre, avant de se diriger vers Athènes, dorénavant évacuée[41]. Les trières grecques attaquent alors avec acharnement, éperonnant et coulant de nombreux vaisseaux perses et en prenant d'autres à l'abordage. Ce soir-là, Thémistocle organise un projet de désinformation, qui semble avoir obtenu le succès espéré : il envoie son serviteur Sicinnos auprès de chefs perses, porteur d'un message qui déclare que Thémistocle, « qui est bien intentionné pour le roi, et qui préfère le succès de vos armes à celui des Grecs, m’a dépêché vers vous à leur insu, avec ordre de vous dire que les Grecs, effrayés, délibèrent s’ils ne prendront point la fuite[51] ». Elle doit d’ailleurs repousser un assaut de la flotte de Xerxès lors d’une bataille fort indécise où plusieurs dizaines de navires sont perdus. La seconde période de l'histoire des cités grecques s'ouvre en effet par ce qu'on a coutume d'appeler la crise des guerres médiques, contre le roi des Perses. Hérodote rapporte que Xerxès tient un conseil de guerre, pendant lequel Mardonios tente de tirer des leçons : « Seigneur, lui dit-il, ne vous attristez pas de cette perte, et ne la regardez pas comme un grand malheur. Il écrit que, l'année suivante, la flotte perse comporte 300 trières[143]. Toutefois, les Alliés patrouillent avec confiance le détroit[102]. En soutien de cette hypothèse, Hérodote rapporte que les Grecs ont capturé les navires à la bataille de l'Artémision au lieu de les couler[76]. J.-C., musée de l'Acropole, Athènes). Les deux tactiques les plus fréquemment employées à cette époque dans la mer Méditerranée sont l'éperonnage (les trières sont pourvues d'un bélier à la proue) et l'abordage par un groupe de soldats embarqués[110]. Cependant, en 486 av. ἐλευθεροῦτε πατρίδ᾽, ἐλευθεροῦτε δὲ tweet; Mots Clésbataille navale navire de guerre Salamine. Contre toute attente, les Athéniens gagnent la bataille de Marathon, ce qui oblige les débris de l'armée perse à se réfugier en Asie[22]. La bataille de Salamine est célèbre – à juste titre, puisque, plus que celle de Marathon 10 ans plus tôt, elle met presque fin aux ambitions perses en Grèce. Platon, parlant en termes généraux, indique mille navires et plus[84]. La bataille de Salamine - 6e - Etude de cas Histoire - Kartable. J.-C. dans le détroit entre le continent et l'île de Salamine, située dans le golfe Saronique près d'Athènes. Les trières sont généralement dotées d'un gros bélier à la proue, qui peut servir à couler un navire ennemi sinon le rendre inopérant après avoir brisé une rangée de rames d'un côté ou l'autre du navire[110],[130]. — 490 Première guerre médique : expédition décidée par Darius (520-486) pour châtier Erétrie (Eubée) et Athènes, qui avaient soutenu les cités révoltées d'Ionie. Septembre — 490 Les Athéniens, dirigés par Miltiade et aidés par un petit contingent de Platées (Béotie), rejettent à […] Xerxès, qui observe le combat, croit qu'elle a éperonné avec succès un navire grec et, sachant que les autres commandants de sa flotte font piètre figure, aurait dit : « Les hommes se sont conduits en femmes, et les femmes en hommes »[137]. Après la victoire de Mycale, la flotte grecque fait route vers l'Hellespont pour détruire les ponts flottants mais les Perses les ont déjà démantelés[149]. Les pertes dépendent donc du nombre de navires avant la bataille : elle s'élèverait entre 200 et 300 navires selon une estimation de la taille initiale de la flotte perse. Plus tard, sous la conduite de Spartes, les Alliés acceptent d'attaquer les forces de Mardonios dans le but de reprendre l'Attique[148]. Quand Ariabignes tente de les aborder, ils le frappent avec leur lance puis jettent son corps à la mer[133]. Lysias[80] avance également une flotte perse de mille deux cents navires assemblés à Doriskos au printemps de 480 av. Les femmes et les enfants d'Athènes sont évacués massivement vers Trézène, cité du Péloponnèse[35]. Les Perses évacuent l'Attique, Mardonios décidant de passer l'hiver en Béotie et en Thessalie ; les Athéniens peuvent donc retourner dans leurs cités en ruines pour y passer l'hiver, également[102]. » Hérodote raconte qu'alors que la flotte alliée recule, un seul navire change de direction dans le but d'éperonner le navire perse le plus proche. Il obtient gain de cause ; la flotte grecque reste près des côtes de Salamine[45]. Néanmoins, le stratagème de Thémistocle, qui consiste à tromper son adversaire dans le but de l'amener à réagir défavorablement, est une leçon à tirer de cet engagement[105]. Ctésias affirme que la flotte athénienne comprenait 110 trières, ce qui confirme les dires d'Eschyle[65]. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! Le thème central, mis en valeur par le récit de la bataille de Salamine, est d'une manière un peu plus large celui de la guerre navale classique et de l'âge d'or de la trière.

bataille de salamine 2021