La petite île Délos, jusqu'alors connue par son sanctuaire, devient entre 166 et 88 un port commercial très actif grâce à son statut de port franc, en particulier connu pour le commerce des esclaves, et connaît une croissance très rapide, se couvrant en quelques générations de maisons luxueuses. L’Égypte lagide connaît aussi son lot de troubles au sein de la famille royale (dans lesquels les femmes jouent un rôle important, inhabituel dans le monde hellénistique, au sein d'une dynastie pratiquant à plusieurs reprises l'inceste royal) ponctués de diverses atrocités, des révoltes des populations égyptiennes autochtones, mais parvient à conserver son intégrité territoriale, après avoir renoncé à la majeure partie de ses possessions hors d’Égypte[210]. La présence de tyrans est bien attestée dans la partie orientale de l'Égée avec en particulier Polycrate de Samos (v. 532-522) qui entreprend de grands travaux et une politique expansionniste. La vie de la communauté civique est en effet émaillée de moments de discorde, notamment des émeutes frumentaires quand on soupçonne un riche propriétaire de spéculer sur le prix du grain, que tentent de contrebalancer des événements mettant en avant la concorde, telles que les fêtes religieuses[297]. Les canaux par lesquels ses transferts se sont faits sont mal connus, a fortiori puisque cela se produit durant des périodes peu documentées. Dans la foulée, les cités grecques de la région sont soumises au conquérant[135]. J.-C., puis Asclépios), les cultes héroïques sont toujours en vogue. L'impact de ces diverses mesures est plus dur à suivre. La basilique, forme la plus répandue, à l'origine un type d'édifice civil romain, longue salle rectangulaire dans laquelle deux rangées de colonnes séparent la nef et les bas-côtés, terminée par une abside où se trouve le « sanctuaire », avec son autel, dont l'accès est réservé au clergé. La confrontation à des royaumes et empires qui tentent de contrôler les cités (la Perse, et avant elle la Lydie) contribue aussi à l'émergence du concept de « liberté » (eleuteria) dans les années qui suivent la fin du conflit (il apparaît dans Les Perses d'Eschyle), contre la royauté autocratique dont les Perses sont l'archétype, et qui devient un mot d'ordre repris par la démocratie athénienne[139]. There was no scribal class serving the interests of the state. Le nombre de personnes impliquées n'est pas forcément très important, puisque la fondation d'Antioche par Séleucos Ier se fait par l'installation de 5 300 Grecs et Macédoniens. Les évergètes de l'époque romaine ont un statut bien supérieur à ceux de l'époque hellénistique, qui se voit dans les honneurs octroyés par décision collective à cette période, sans commune mesure avec ceux du passé, ce qui se manifeste par des décrets honorifiques et l'érection de statues, parfois des privilèges généralement attribués aux héros fondateurs (inhumation sous l'agora ou le gymnase, culte après la mort). Le renforcement de la position des notables choisis au regard de leur richesse se voit dans leur part croissante dans l'évergétisme, se substituant aux institutions civiques qui n'ont plus les moyens de financer les constructions et fêtes urbaines[268]. Rhodes reçoit des territoires en Lycie et Carie, mais sa domination suscite des révoltes locales, dont Rome se saisit pour intervenir et affaiblir la cité grecque devenue trop influente à ses yeux : dès 167 elle lui retire ses acquis antérieurs, et proclame Délos port franc, de manière à affaiblir sa puissance commerciale. J.-C. Tarente offre la résistance la plus coriace, appelant à l'aide Pyrrhus d'Epire, défait par les Romains en 275. Les modalités de la circulation de ces produits sont sans doute diverses : commerce certes, mais aussi troc, dons et contre-dons, aussi de la rapine car la piraterie est courante[93]. Plan de Sainte-Sophie sous Justinien : a) en haut : plan à l'étage supérieur b) en bas : plan au rez-de-chaussée. Les migrants prennent progressivement plus d'importance, avec l'implantation de dynasties grecques dans de nombreuses cités chypriotes, sans doute une prépondérance de la langue grecque vers le. Les guerres civiles romaines achèvent de laisser la région exsangue[260]. L'intégration de divers éléments des cultes polythéistes par le christianisme, notamment par le biais du culte des saints et des actions des moines itinérants, a sans doute facilité cette évolution. Soldat, personnage important de la ligue achéenne, il est envoyé comme otage à Rome où il suit Scipion Émilien lors de la prise de Carthage. Le déclin urbain, surtout en Asie mineure, moins au Levant et en Égypte, lié aux guerres et/ou à la dépopulation. Ces cités sont prospères durant le Haut-Empire romain, une période dominée par la paix qui succède aux destructions entraînées par la période des conquêtes romaines, qui voit un essor agricole et commercial. Après cela le royaume s'affaiblit encore plus à l'issue de la révolte des Maccabées qui lui fait perdre la Judée, de querelles dynastiques, et de la progression des Parthes à l'est, qui leur enlèvent la riche Mésopotamie dans les années 140-130, ne leur laissant plus que la Syrie[209]. La monnaie est un instrument employé souvent dans le monde grec, car il facilite les échanges, en dépit de difficultés de conversion entre les différents étalons et les métaux ; l'étalon attique est le plus employé et la référence internationale. Cette date qui marque la fin de la période hellénistique[256],[257]. L'Anatolie et la Syrie sont cependant le théâtre de la guerre civile qui oppose Pescennius Niger et Septime Sévère, qui se conclut notamment par le saccage d'Antioche en 194[288]. Mais l'influence crétoise n'est alors plus significative[26]. J.-C., dont les guerres avec Rome. Des liens culturels avec l’Égypte sont révélés par des influences artistiques. La production littéraire est marquée par la crise de la fin de l'Antiquité tardive, en particulier au VIIe siècle[378]. L'essentiel des échanges se fait cependant au niveau régional et local, articulé autour des importants centres de distribution et consommation que sont les métropoles régionales, les grands sanctuaires, les foires périodiques. Les rois disposent de grands domaines agricoles, qu'ils peuvent faire exploiter directement par leurs esclaves et dépendants, céder ou bien concéder à des tenanciers, disposant d'une parcelle de terre (kléros) en échange d'un service militaire (clérouquie), ou encore attribuer en don (dôrea) les revenus d'une terre à des serviteurs de la couronne. ». J.-C.). En fin de compte personne n'est dupe sur ses origines macédoniennes, souvent rappelées quand bien même ces rois ne mettent plus le pied dans le pays de leurs ancêtres, alors qu'aucune des dynasties hellénistiques ne proclame une filiation avec une dynastie orientale précédente. Les tombes du IXe siècle av. Cela n'empêche pas des Grecs de se mettre au service des Perses, qu'il s'agisse de mercenaires (Xénophon et les Dix-Mille), de médecins (Ctésias de Cnide), ou de réfugiés politiques (dont Thémistocle, l'artisan de la victoire athénienne à Salamine). J.-C. au plus large). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Certaines cités bénéficient d'une relation privilégiée avec le pouvoir romain, qui leur permet d'obtenir des avantages et notamment des extensions territoriales, mais elles sont beaucoup à perdre ces faveurs. J.-C.). This era was immediately followed by the Early Middle Ages and the Byzantine period. J.-C. au VIIIe siècle av. Au début de l'époque archaïque le basileus dirige se culte, qui a lieu dans des espaces ouverts, ou des constructions qui ne se distinguent pas des maisons. Du point de vue institutionnel la Grèce archaïque semble même moins tributaire des civilisations orientales que ne l'ont été avant elle les Minoens et les Mycéniens avec leur administration « palatiale »[109]. À cette époque le schéma idéal de la ville grecque est bien installé, et il sert de ligne directrice dans les anciennes cités comme dans les nouvelles. Ces cités doivent reconnaître la domination assyrienne à la fin du VIIIe siècle av. Nous tenons les Grecs pour les « inventeurs » de la politique, et notre vocabulaire utilise des termes grecs pour désigner les principaux régimes, de « monarchie » à « démocratie ». L'Achaïe est largement « désarmée », la présence de légions et de colonies de vétérans limitées, hormis sur les frontières (limes), c'est-à-dire en Cappadoce, Syrie, Arabie, ou en Judée et Galatie à cause de leur histoire turbulente[285],[286]. Le vaste palais de Pylos est l'un des mieux connus de la période. L'étude des destins de ces cités présente des trajectoires diverses, et des modèles différents des cités de Grèce, qui s'affirment malgré la persistance des contacts entre cités-filles et cités-mères. Le monarque est le roi de la cité; il peut aussi bien être gouverneur que tyran ou simple administrateur. C'est la langue de l'élite, celle qui est employée dans les échanges, et la langue du christianisme. Othon Ier gouverne en monarque absolu, est entouré de conseillers bavarois et se montre peu enclin à gouverner avec les vétérans de la guerre d'indépendance. Les structures agraires sont marquées par des inégalités comme par le passé, en faveur des notables urbains, la nouveauté étant l'arrivée de la propriété ecclésiastique ; mais malgré cela les grandes exploitations sont larges, la plupart des grands domaines étant fragmentés. À l'inverse les sites de Grèce continentale semblent diminuer en taille à la fin du Néolithique, phénomène qui reste mal compris[8],[9]. La Sicile, qui restait un terrain d'affrontement entre Carthaginois et Grecs, devient l'enjeu de la première guerre punique qui oppose Rome et Carthage (261-241 av. Après la mort d'Alexandre, ses principaux généraux voient l'opportunité d'affirmer leurs ambitions personnelles, et de se tailler leur propre royaume dans les territoires ayant appartenu à l'empire perse. Les cités ont également leurs propres mythes, et à la suite d'Hésiode ces récits continuent à être couchés par écrit, deviennent des sujets théâtraux, et connaissent diverses évolutions qui peuvent en modifier le sens, selon le sens qu'on souhaite leur donner, au-delà du plaisir que la déclamation des ces histoires souvent très vivantes peut susciter[175]. Dans la continuité de Polybe, les historiens de langue grecque sont très productifs durant l'époque romaine : Diodore de Sicile, Arrien, Dion Cassius, etc. Ainsi sa rivale spartiate présente un tout autre profil économique : les citoyens se consacrent surtout aux activités militaires, la production repose sur les populations soumises par les citoyens spartiates, les périèques libres et les hilotes non-libres, les échanges s'effectuent surtout à l'intérieur du (vaste) territoire dominé par la cité, la société est moins ouverte aux étrangers, l'économie n'est pas monétarisée, les seules frappes officielles étant une monnaie de fer non convertible à l'extérieur[174]. Pendant ce temps, les cités grecques font de nouvelles tentatives pour échapper à la domination macédonienne. breu s’avérait ambigu ou manifestement confus, on consultait alors d’autres versions antiques (La Septante Grecque, les Targoums Araméens, la Peshitta Syriaque, et la Vulgate Latine). Les Mycéniens jouent sans doute un rôle d'intermédiaire entre le Proche-Orient et la Méditerranée centrale[27]. C'est celui élaboré en Ionie et adopté par les Athéniens qui est le plus familier des connaisseurs d'épigraphie grecque antique. Le cimetière de Poros comprend des tombes d'élites, et restent de type collectif comme par le passé, signe de la persistance des identités de groupe. En Anatolie c'est le conflit contre la Perse qui brise la tendance, en revanche la Syrie et la Palestine prolongent leur prospérité jusqu'au VIIIe siècle[354]. Agathocle (304-289) y constitue un régime tyrannique puis une royauté, et tente des expéditions sur le territoire même de Carthage, sans succès[216]. De ce fait, l'organisation de l'éducation reste grossièrement similaire à celles des époques antérieures, la discipline majeure qu'est la rhétorique occupe une place importante chez les lettrés chrétiens, et même la philosophie païenne marque de son empreinte la pensée chrétienne[373]. Erreur de référence : La balise [ définie dans a un attribut de groupe « » qui ne figure pas dans le texte précédent. Le grec est le langage des élites et des écrits publics dans les cités de l'Orient romain, c'est aussi la langue littéraire, et manifestement celle des discours, même s'il est difficile de déterminer si la langue écrite est bien celle qui est parlée au quotidien. La réintroduction de l'écriture est un phénomène crucial car il permet de nouveaux comportements intellectuels et mentaux[99],[100],[101]. J.-C.) ; Néolithique moyen v. 6000-5200 av. La question de savoir si les innovations agricoles de la période se sont accompagnées d'une intensification du travail et d'une plus importante production reste discutée[15]. Avec la scission définitive de l'empire en deux en 395, Constantinople est devenue une capitale permanente, avec plusieurs palais, une administration nombreuse, concentrant de plus en plus de pouvoir, la tendance étant à la centralisation[339]. Cette phase est marquée par une grande instabilité, visible notamment dans les déplacements de populations, par exemple en Crète l'abandon des sites côtiers au profit de ceux des hauteurs de l'intérieur[36]. La monnaie athénienne (les « chouettes », d'après leur type) devient la référence dans toute la Méditerranée et se diffuse au-delà. Les conflits conduisant à l'annexion de la Messénie par Sparte ont lieu vers la fin du VIIIe siècle av. En octobre 1862, il est renversé par un nouveau soulèvement. Les principaux destinataires de ces grands cultes civiques sont les grands dieux Zeus, Héra, Athéna, Apollon, Artémis, Poséidon, Aphrodite, etc., surtout s'il s'agit de la divinité tutélaire de la cité (« poliade », comme Athéna à Athènes). L'influence égyptienne est visible dans l'art, notamment par des statues royales. Les charges sont accaparées à partir du Ve siècle par l'élite foncière (klètores ou possessores), disposant souvent du statut sénatorial. L'expansion grecque de l'époque hellénistique, marquée par la constitution de royaumes dirigés par des Gréco-macédoniens et la fondation de cités grecques, le tout dans un contexte culturel non-grec, se traduisent par un développement de l'influence culturelle grecque sur les régions dominées. Du côté des cités, la résistance athénienne à la domination macédonienne est éteinte après plusieurs conflits, tandis que Sparte tente un retour au premier plan sous l'action de ses rois Agis III (244-241) et Cléomène (235-219), mais ils échouent[212],[213]. J.-C., et ceux d'Inde au tout début de notre ère[223]. Un temps soumis par les Perses, il s'en libère après les guerres médiques, pour passer sous influence athénienne, le bois qui pousse sur ses territoires étant convoités car il est essentiel pour la construction des bateaux sur lesquels repose la puissance de l'Attique (ce qui justifie la fondation de la colonie d'Amphipolis), puis de subir de lourdes pertes face aux Illyriens qui les voisinent au nord-ouest. Les structures agraires sont dominées par les grands domaines (bien que le nombre de villae connues dans l'Orient romain soit limité), notamment des domaines impériaux, d'autres appartenant à l'élite sénatoriale, aux grands sanctuaires, ou bien aux notables urbains, notamment des riches marchands se constituant une assise terrienne. J.-C.[119] Les oracles prononcés par les grands dieux occupent une grande importance dans la vie politique, celui de Delphes étant le mieux connu[120]. Les études récentes tendent néanmoins à être sceptiques devant ce scénario qui manque de preuves[61]. Les prospections repèrent en tout cas un développement de l'habitat rural sur la longue période qui va de 600 à 200 av. 10th grade. Ce phénomène est discuté (voir plus bas)[264]. La Crète connaît également des abandons vers le même moment, mais pas les autres îles égéennes. Les orateurs attiques sont des figures importantes à compter des dernières décennies du IVe siècle av. Des objets de luxe en or ou en ivoire sont importés dans les centres minoens, tandis que la poterie du style de Camarès, caractéristique de la culture minoenne, se retrouve dans d'autres régions du monde égéen et en Orient, et donne lieu à des imitations[19]. Les magistrats sont soumis à une surveillance constante du corps civique. En tout état de cause cela n'a cependant pas suffi à empêcher l'émergence de personnages briguant un pouvoir personnel[62],[63]. L'hellénisation d'individus d'origine non-grecque se constate par la diffusion de la langue grecque, sous la forme la plus répandue durant la période, la koinè qui sert de langue internationale, et visible localement par l'adoption de noms grecs par des autochtones, et plus largement par l'adoption de l'éducation grecque, et avec elle la culture et la pensée grecques. La première d'entre elles est appelée « siècles obscurs » (XIIe au IXe siècle av. Il existe aussi des sources plus tardives, comme Diodore, Plutarque, Strabon (Géographie) et le Romain Tite-Live[1]. W. Burkert et M. West ont étendu cette notion d'orientalisation à la religion et la littérature archaïques, notamment Homère et Hésiode (sa Théogonie présentant des ressemblances avec des mythes anatoliens)[104]. Ancient Greece (Greek: Ἑλλάς, romanized: Hellás) was a civilization belonging to a period of Greek history from the Greek Dark Ages of the 12th–9th centuries BC to the end of antiquity (c. AD 600). J.-C. en étant alliée à Rome qui la débarrasse des Séleucides et lui permet d'étendre son autorité sur l'Anatolie occidentale[218]. Cécile Morrisson, « Les événements/perspective chronologique », dans, Bernard Flusin, « Triomphe du christianisme et définition de l’orthodoxie », dans, Jean-Michel Spieser, « L’art impérial et chrétien, unité et diversités », dans, Cécile Morrisson, « Peuplement, économie et société de l'Orient byzantin », dans, Denis Feissel, « L’empereur et l’administration impériale », dans, Bernard Flusin, « La culture écrite », dans, Place de la femme dans l’Athènes classique, Les Grecs en Asie avant Alexandre le Grand, Liste d'auteurs de littérature grecque moderne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_la_Grèce_antique&oldid=179125837, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En 494, la bataille de Ladè marque la fin de ce premier affrontement. L'histoire de la plupart des cités grecques de la période archaïque échappe à la documentation écrite, qui s'est concentrée à la suite d'Hérodote sur les destines d'Athènes et de Sparte, exceptionnels et uniques, qui ne reflètent pas vraiment la situation des autres. En Bactriane et en Babylonie un essor démographique semble aussi se produire, mais il n'est pas dû à l'installation des royaumes grecs puisque dans les deux cas il a commencé avant[247]. J.-C. par des ambassadeurs dépêchés par le roi égyptien Amenhotep III, mais la description de leur voyage n'en dit pas plus sur le contexte politique. Comment se sont transmises les œuvres grecques antiques, rédigées entre l'époque archaïque et romaine ? Les liens entre la Crète et le continent se sont pendant cette période beaucoup développés, indiqués par la présente d'objets de facture crétoise dans les tombes de l'élite (bijoux, armes). Une civilisation distincte émergeait[113]. Le site de Malia témoigne d'une organisation spatiale complexe, pas forcément dominée par un palais, notamment autour des quartiers « Mu » et « Nu ». Le fait de bénéficier du statut de métropole provinciale, siège d'un gouverneur et de son administration, ou d'être un lieu du culte impérial sont aussi des éléments distinctifs. Le classicisme au sens strict, à partir du milieu du Ve siècle av. La période qui suit est une période de relative indépendance pour beaucoup de cités d'Asie Mineure. Néanmoins, le roi conserve le pouvoir de nommer le gouvernement et les ministres, sans qu'il soit précisé si ceux-ci doivent obligatoirement être issus de la majorité parlementaire. Les Grecs pouvaient être au service du roi, ils n’étaient pas « ses sujets », ils restaient citoyens. Byzance est prise en 478. C'est le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914 qui est l'élément déclencheur de la rupture entre le roi et son Premier ministre. La prospérité de la période permet à nombre de cités de se doter de monuments, alors qu'auparavant cela était réservé aux plus aisées[304]. La reconstruction de l'Acropole d'Athènes après sa destruction par les Perses, qui débute vers 450 av. Les philosophes poursuivant sa pensée sont désignés comme « socratiques ». Les ambitions territoriales des uns et des autres génèrent un ensemble de conflits et tout un cortège d'assassinats éteignant la lignée d'Alexandre, jusqu'à ce qu'une paix soit conclue en 311. Sparte est alors en position de force maintenant qu'elle maîtrise la terre et la mer, mais les ambitions de Lysandre effraient dans sa patrie, ce qui cause sa perte. Même si le terme de tyran n'est pas d'origine grecque, la notion de tyrannie apparaît en Grèce au vii e siècle avant J.-C. Plusieurs centaines de personnages ont été qualifiés de « tyrans » du vii e au i er siècle avant notre ère. Save. J.-C. Certains auteurs incluent la période mycénienne, hellénophone, qui s'est terminée aux alentours du XIe siècle av. Les élites municipales dirigent les affaires de la cité autour d'un organe collégial (boulè ou curie, occupée par des bouleutes ou décurions), ouvert seulement à un groupe restreint, dont le rôle primordial est d'assurer le prélèvement fiscal pour le compte de l’État, avec une responsabilité collective envers celui-ci. Le royaume de Grèce fut un État établi en 1832 à la suite du traité de Londres par les grandes puissances de l'époque (Royaume-Uni, France et Russie). Comme dans les périodes précédentes, les citoyens savaient faire face aux dangers et consentir des sacrifices pour sauver leur ville et défendre leur territoire, car sans cité, il n’y avait ni foyer ni loi, ni patrie, « Rome est un peuple qui a eu pour culture celle d'un autre peuple, l'Hellade, « Les Grecs sont restés aussi grecs que jamais, « les Romains pouvaient se vanter d'être bilingues ; les Grecs ne le faisaient pas », « du point de vue romain, les Grecs se situaient quelque part entre la civilisation et la décadence, leurs réalisations intellectuelles et artistiques ne correspondant pas à la puissance militaire ou à la sobriété morale. Cette politique est facilitée par les prêts nombreux et importants que les « Puissances Protectrices » accordaient à la Grèce. Seule Rhodes parvient à conserver son indépendance et une certaine puissance militaire, illustrée par sa résistance à Démétrios Poliorcète en 303, qu'elle célèbre en érigeant son fameux colosse, une des merveilles du monde antique. Les habitants de Grèce continentale et des îles égéennes auraient alors bénéficié de conditions de vie sans équivalent dans le monde antique, et qui n'auraient été atteintes à nouveau en Occident que durant l'époque de la première modernité en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas de l'ère proto-industrielle[172]. J.-C., sont les sources incontournables pour comprendre le milieu aristocratique de cette période. L'usage de l'araire se répand pour labourer les champs. Par la suite c'est la poésie lyrique qui connaît une grande vogue, en lien avec l'essor de la pratique des banquets, et des auteurs souvent issus des îles égéennes tels qu'Archiloque, Alcée, et la poétesse Sappho. Les gymnases, souvent accompagnés de bains, restent également des éléments marquants du paysage urbain, de même que les lieux de spectacles, les théâtres étant parfois aménagés pour recevoir les combats d'animaux et de gladiateurs, qui font partie des rares éléments apportés par la culture romaine[301]. A distinctive civilization was emerging. Elle forme un bloc, la ligue du Péloponnèse, avec avec ses principaix alliés principaux Corinthe et Elis, et dispose de la suprématie sur terre. La plupart des régions de l'Orient sont épargnées par les guerres récurrentes durant l'Antiquité tardive, en dehors des Balkans, ravagés par les intrusions barbares sans discontinuité durant toute la période. L'imbrication entre les deux rend souvent l'opération complexe. En Égypte la césure entre Grecs et Égyptiens est très marquée, les inégalités de droit entre les deux et d'une manière générale le mépris dont peuvent faire l'objet les seconds de la part des premiers génèrent des insatisfactions et tension, et plusieurs soulèvements égyptiens contre la domination grecque apparaissent dans des textes, quoi que leur déroulement soit mal connu. Celle-ci se distingue également par les offrandes de plus en plus riches faites aux sanctuaires, marquant la reprise du culte. L'empire byzantin sera certes romain, mais il sera de langue grecque, marquant la coupure culturelle avec l'Occident où le latin devient la référence et le grec est oublié. « La Grèce conquise conquit son farouche vainqueur, et porta les arts dans le rustique Latium » (Graecia capta ferum victorem cepit, et artes intulit agresti Latio), selon les mots souvent cités d'un des plus grands auteurs de langue latine, le poète Horace. La marine perse conquiert les îles grecques, prend Érétrie, et débarque en Attique (région d'Athènes) afin d'attaquer Athènes. La famille royale de Grèce. Il est commun d'opposer dans l'art et les lettres à partir de la christianisation entre ce qui est profane et ce qui est religieux ou sacré. Se met aussi en place (on ne sait ni quand ni comment) l’agôgê, la fameuse éducation spartiate, organisant sous le contrôle strict de l’État la formation morale et militaire des citoyens, soudés par l'entraînement et les repas en commun, et amenés à former le cœur de la redoutable armée spartiate qui l'a rendue célèbre et constitue la base de sa puissance. Le Néolithique du monde égéen se divise en plusieurs phases[4] : Au VIIe millénaire av. L'identité grecque s'appuie aussi sur une histoire passée, notamment les fondations légendaires des cités qui sont souvent mises en avant, et sur les cultes religieux, les monuments civiques. Darius est maintenant prêt à faire la paix et Alexandre pourrait rentrer triomphalement en Macédoine, mais il est décidé à conquérir la Perse et à devenir le maître du monde. Nous savons qu'Homère, Sophocle, Platon et tant d'autres sont aux origines de la culture occidentale. De plus il y a aussi de nombreuses destructions de cités sur la période. Les Étrusques et les Phéniciens, dominés par Carthage, sont les entités les mieux organisés auxquelles font face les Grecs[136]. Un de ses raids eux ravage la Grèce en 396-397. La destruction d'Athènes et du Pirée par les troupes de Sylla lors des guerres mithridatiques est considérable, et après cela la ville choisit systématiquement le choix des perdants durant les guerres civiles romaines. Malgré tout, la monarchie est officiellement maintenue et les dirigeants successifs de la junte assument le titre de régent. J.-C. selon la tradition marque le début symbolique de l'époque archaïque, les vainqueurs d'un épreuve olympique en tirant un prestige immense[59]. À côté de cela les cultes chthoniens, reposant aussi sur des sacrifices, destinés aux divinités infernales liées au monde des morts et aux esprits des défunts, sont également très importants[121]. Othon Ier est contraint en 1843 d'accepter une constitution. Il vainc les Illyriens, s'empare du mont Pangée et de ses riches mines, ce qui le met à la tête d'une source de revenus considérable, lui permettant de bâtir des cités à la façon grecque, et de renforcer encore plus son armée. Cet « empire athénien », de plus en plus agressif envers ceux qui s'opposent à lui, comme l'illustre la répression de Samos en 449-448, est la puissance hégémonique de l'Égée, disposant d'une flotte de guerre sans équivalent[145]. Difficile de ne parler que des effets négatifs. Paul Ier a entretemps succédé à son frère Georges II, décédé en 1947. La Crète, toujours possession de l'Empire ottoman, est occupée par les troupes grecques en 1897, ce qui entraîne la déclaration de guerre de l'Empire Ottoman. En 1912-1913, la Grèce participe aux deux Guerres balkaniques. J.-C.) de chasseurs-cueilleurs-pêcheurs, attestées dans la grotte Franchthi en Argolide, la grotte du cyclope sur l'île de Gioura dans les Sporades, et aussi en Crète. Ces notables accaparent aussi les fonctions religieuses dans la cité, puisqu'ils sont les seuls à pouvoir les financer[269]. Les rois fondent de nombreuses cités dans les pays conquis, même s'il ne faut manifestement pas prendre pour argent comptant les chiffres donnés par les auteurs antiques, et ce sont du reste avant tout des implantations militaires ayant un but stratégique, mais aussi des villes à proprement parler, qu'il s'agisse de nouvelles fondations (comme Alexandrie, Thessalonique, Doura Europos) ou de cités existant déjà, parfois au passé très ancien, recevant un statut civique (Babylone, Suse). Cette religion s'appuie sur une organisation efficace calquée sur l'administration impériale, autour de l'évêque qui est la figure majeure de la communauté. Il s'agit certes là encore d'emprunts sélectifs, qui en disent autant voire plus sur ceux qui choisissent d'adopter les éléments culturels que sur la source d’inspiration[277]. Dans le texte prophétique biblique d'Ézéchiel, un passage mentionnant les partenaires commerciaux de la cité phénicienne de Tyr fait de Yawan et des pays d'Anatolie centrale (Tubal et Meshek) des fournisseurs d'esclaves et d'objets en métal (Éz. Néolithique ancien v. 7000-6000 av. Du point de vue religieux, certains considèrent que les Grecs, s'ils présentent en général un polythéisme similaire à celui des autres civilisations antiques, accordent plus d'importance aux mythes que les autres peuples et que le pouvoir politique et social y est plus distinct des considérations religieuses[110].
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