Les souverains médio-assyriens développent une littérature de propagande politique, avec la rédaction de longs récits à leur gloire, en particulier l'« Épopée de Tukulti-Ninurta » commémorant le triomphe de ce roi sur Babylone. Sur l'Euphrate, il n'y a pas de déclin du tout : Mari est dominée par une nouvelle dynastie (v. 2200-1900), dont les monarques, portant le titre de šakkanakku, entreprennent d'importantes constructions, notamment le palais royal et des temples, et se font représenter par des statues de grande qualité, ainsi que Tuttul (Tell Bi'a) qui voit également l'érection d'un édifice palatial[102]. J.-C. Cette période est en tout cas considérée comme la fin définitive de la civilisation mésopotamienne antique[222]. C'est durant le Xe millénaire av. Le nord mésopotamien est quant à lui dans la mouvance de la culture de Halaf (v. 6100-5200 av. Colonnes décorées de mosaïques retrouvées dans un bâtiment de l'Eanna archaïque, Pergamonmuseum. En Mésopotamie. En 625 av. J.‑C. J.‑C. J.-C. et au Xe siècle av. It is one … J.-C. apparaît moins puissante que précédemment, bien qu'elle reste hégémonique, malgré la montée en puissance du royaume d'Urartu, dont le centre est en Anatolie orientale et en Arménie, sur sa frontière nord. Musée de l'Oriental Institute de Chicago. La « fin » du Proche-Orient ancien et de la Mésopotamie antique ne fait en revanche pas l'objet d'un consensus : l'approche la plus courante[14] est de s'arrêter à la fin de l'empire achéménide en 330, en considérant que la conquête d'Alexandre le Grand et le début de la période hellénistique un tournant à partir duquel les civilisations du Moyen-Orient sont à étudier dans un autre cadre, suivant l'approche traditionnelle qui laissait l'étude de la période hellénistique aux seuls spécialistes d'histoire grecque, approche désormais contestée ; de ce fait des historiens prolongent l'analyse de la civilisation mésopotamienne jusqu'à la fin de la documentation cunéiforme sous les Parthes[15] et des spécialistes de l'art et de l'archéologie du Proche-Orient ancien poussent jusqu'à la même période, voire jusqu'à l'Antiquité tardive (donc jusqu'à la conquête islamique)[16]. Des populations parlant le hourrite sont également déjà présentes dans le Nord de la Mésopotamie et de la Syrie à cette période, sans doute originaires de Transcaucasie. Ces tribus ont une organisation reposant sur des assemblées, évoluent en petits groupes semi-nomades, c'est-à-dire pratiquant à la fois un nomadisme pastoral transhumant et une agriculture, irriguée dans cette région peu arrosée par les pluies, mais limitée aux fonds de vallées encaissées en raison du relief constitué de plateaux incisés par les cours d'eau. Histoire de la Mésopotamie et de la Perse w kategorii Antykwariat. L'exploitation des troupeaux, notamment la laine des moutons destinés aux ateliers textile, constitue une autre activité lucrative. Le recul de l'espace habité en permanence pourrait par ailleurs refléter une plus grande importance des populations nomades ou semi-nomades à ces époques, mais celles-ci étant difficilement traçables par l'archéologie ce phénomène est difficile à appréhender, quoi que les textes décrivent à plusieurs reprises l'importance de groupes nomades durant ces périodes (Amorrites à la fin du Bronze ancien et Araméens à la fin du Bronze récent). des premiers États territoriaux unifiant la quasi-totalité de la Mésopotamie (les « premiers empires ») et enfin le Ier millénaire av. Si la céramique tournée se développe, le type de poterie le plus répandu à cette période, l'écuelle à bords biseautés, est grossièrement moulée à la main, produite en série, comme standardisée, peut-être pour distribuer des rations aux dépendants des institutions. Cela pourrait traduire une plus grande part de la population pratiquant le nomadisme pastoral, difficile à repérer lors des prospections archéologiques, mais bien connue grâce aux archives de Mari (voir plus bas)[116]. L. Dillemann, Haute Mésopotamie orientale et pays adjacents.Contribution à la géographie historique de la région, du Ve siècle avant l'ère chrétienne au VIe siècle de cette ère (Bibliothèque archéologique et historique de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth, tome LXXII), 1962. J.-C. sont datés approximativement, mais néanmoins la datation absolue de cette période ne provoque pas d'importants débats et est considérée comme relativement assurée. Musée du Louvre. En 714, les troupes assyriennes mènent une campagne en Urartu, affaiblissant considérablement cet adversaire. présentaient également un profil linguistique varié. J.-C. et après, période en tout cas caractérisée par une expansion de l'espace occupé (avec une croissance des sites « urbains »), donc manifestement une croissance démographique[195]. Vase en argent dédié à Ningirsu par le roi En-metena de Lagash, musée du Louvre. Cette période s'achève par un autre âge obscur, celui de l'« effondrement » des grands royaumes du Moyen-Orient à partir du début du XIIe siècle av. Elles sont directement suivies par le début du Dynastique archaïque (DA I, v. 2900-2800 av. Son fils Shamshi-Adad V (824-811) fait appel au roi babylonien pour l'aider lors de sa succession, puis intervient à son tour dans les affaires babyloniennes lors de conflits successoraux. En dehors d'Uruk, cette période est mal documentée en Basse Mésopotamie, quelques édifices ayant néanmoins été mis au jour à Tell Uqair (le Temple peint), Abu Salabikh (des résidences) et Eridu[56]. JC : Xénophon et la campagne de Mésopotamie. Mésopotamie : histoire (littéralement « le pays entre les deux fleuves ») La Mésopotamie ancienne Cet article fait partie du dossier consacré à la Mésopotamie.. Pour avoir une vue d'ensemble sur la Mésopotamie, consultez en priorité les articles suivants du dossier en cliquant sur celui de votre choix : . J.-C., Eshnunna commence à unifier les autres royaumes de la Diyala, puis à étendre son influence vers le Zagros en amont de la Diyala, et surtout vers la Haute Mésopotamie. L'espace syro-mésopotamien est alors retourné à une situation de forte fragmentation politique, entre des royaumes araméens en Syrie intérieure et méridionale, tandis qu'au nord et à l'ouest se trouvent d'autres entités héritières de l'ancien royaume hittite, désignées comme « néo-hittites » (en fait louvites), quoi que l'élément araméen y soit très important. J.‑C., ayant constitué depuis plusieurs entités politiques d'envergure limitée, avant que des rois hourrites soient à l'origine d'une centralisation politique dans les derniers temps de l'époque des royaumes amorrites. Ils disposent d'un important domaine agricole, de vastes troupeaux, d'ateliers, de bateaux, et dirigent les travailleurs pour les exploiter, les rémunérant généralement par le biais de rations d'entretien ; une partie des champs est cependant concédée contre redevance. Pour le Nord mésopotamien, c'est traditionnellement le site de Tepe Gawra, situé près de Ninive, qui constitue la référence pour cette période, avec les monuments de ses niveaux XII à VIII, désormais datés de la période s'étalant d'environ 4500 à 3500 av. Manhattan, NY, T: +216 (0)40 3629 4753 Musée du Louvre. L'époque médio-assyrienne voit donc la constitution d'un royaume dominant la Haute Mésopotamie depuis sa capitale, Assur, qui fait l'objet de nombreux travaux de construction : restauration et agrandissement des temples et du vieux palais, construction d'un nouveau palais, extension des murailles. Assaut d'une ville avec des engins de siège. Danseurs avec des claquoirs, Tell Asmar. La Syrie et le Djézireh sont occupées majoritairement par des populations parlant les dialectes amorrites, mais on trouve également des populations parlant des variantes de l'akkadien (notamment à Assur, aussi dans le royaume de Mari) et le hourrite (le « subaréen » des textes de Mari), en particulier sur la frange septentrionale et à l'est du Tigre et au-delà (notamment les Turukkéens). J.‑C. L'Iran, autrefois connu sous le nom de Perse, a donné naissance il y a 2500 ans au premier empire à vocation universelle.. Depuis lors, les plateaux iraniens, admirablement situés entre le monde méditerranéen, les Indes et l'Extrême-Orient, ont abrité des civilisations du plus extrême raffinement, qui ont fécondé le monde entier et n'ont rien à envier à l'Orient ni à l'Occident. Le début de règne de son successeur Xerxès Ier est marqué par une autre révolte en Babylonie, en 484, rapidement matée, qui se traduit apparemment par une énergique reprise en main perse dans la région, qui se voit dans la documentation écrite par l'arrêt de plusieurs archives de temples et de familles importantes, qui ont sans doute subi une forme de répression[206]. Du reste les temples ne sont pas les seules institutions, puisqu'ils coexistent avec d'autres types de « maisons » (é), notamment les palais, et sans doute aussi des domaines privés[75]. This well-illustrated work deals with all aspects of Persia (now: Iran). Après une série de rois aux accomplissements moins notables, le dernier grand souverain de la période médio-assyrienne, Teglath-Phalasar Ier (1116-1077), lance plusieurs expéditions à l'ouest jusqu'en Syrie, où il parvient à la Méditerranée, profitant du vide laissé depuis la chute de l'empire hittite dans le premier quart du XIIe siècle av. Les recherches sur la nature de l'économie mésopotamienne concernent ainsi avant tout des questionnements structurels comme le rôle des institutions et des différents acteurs économiques ou l'importance ou non des mécanismes de marché (débat entre modernistes et substantivistes), plutôt qu'une éventuelle croissance économique, approchée par un nombre limité de chercheurs (surtout des modernistes plaidant en faveur d'une économie plus monétisée et en croissance pour le Ier millénaire av. J.‑C., qui voit le développement des sources textuelles permettant de connaître l'histoire événementielle, autour d'entités politiques dont la terminologie est reprise de l'Antiquité (Akkad, Ur III, Isin-Larsa, Babylone I, etc. Divers arguments ont été avancés pour expliquer la chute si rapide du royaume d'Ur : l'incapacité de son armée à maintenir la sécurité sur ses frontières, la lourdeur de l'appareil administratif et plus largement le fait qu'en dépit de ses tentatives d'intégration politique et économique plus poussée, l'empire d'Ur III n'a manifestement pas éteint les forces centrifuges, qui se libèrent rapidement de son emprise dès les premiers signes d'essoufflement de sa puissance[101]. De fait, alors que sa culture matérielle est homogène, les textes indiquent que la Basse Mésopotamie du IIIe millénaire av. Véronique Grandpierre : Histoire de la Mésopotamie, éditions Gallimard, collection folio histoire. British Museum. Pergamon Museum. Les membres du clergé des temples de Babylone et d'Uruk préservent les anciennes traditions mésopotamiennes dans un contexte de moins en moins réceptif à celles-ci, en recopiant d'anciens textes religieux, mais produisent également de nouvelles œuvres, en particulier dans le domaine historiographique (chroniques historiques). Ces sociétés reposeront sur la division du travail, les premières économies de commerce, et les premiers systèmes de connaissances universelles comme l’écriture. Introduction à l'Histoire de la Monnaie et Histoire monétaire de la Perse des Origines à la Fin de la Période Parthe. La Basse Mésopotamie reste en revanche une région riche et peuplée, de première importance pour les Séleucides. au Ier millénaire av. L'économie agricole du Nord repose cependant sur des bases différentes de celle du Sud : elle est plus extensive, en dépit d'une intensification qui pourrait accompagner l'essor des institutions[83], avec une céréaliculture recourant peu à l'irrigation car les précipitations sont plus importantes (sauf dans la Basse Djézireh), et un élevage pastoral sans doute contrôlé en partie par des groupes nomades ou semi-nomades. Les Amorrites (Martu en sumérien) apparaissent dans les textes de la fin de l'époque d'Akkad, et jouent un rôle important dans la chute de la dynastie d'Ur III, avant de devenir une composante majeure du paysage ethnique du Moyen-Orient à l'âge du Bronze récent. La Haute Mésopotamie reste en tout cas divisée entre plusieurs entités politiques, mal connues, souvent rivales comme l'indiquent les textes de Tell Leilan, et rencontrant également des troubles internes, comme Assur qui connaît alors plusieurs changements dynastiques[137]. Grande tablette d'inventaire d'une institution : bilan annuel d'une exploitation agricole, règne d'Amar-Sîn, musée du Louvre. Możesz określić warunki przechowywania lub dostępu do plików cookies w Twojej przeglądarce. Elle est reconstituée grâce à l'analyse des fouilles archéologiques des sites de cette région, et à partir du IVe millénaire av. Céramiques de la période d'Isin-Larsa. Cette opposition Sumer/Akkad provient des dénominations de ces langues durant les périodes suivantes de l'histoire mésopotamienne, puisque rien n'indique comme ces langues étaient appelées à cette époque. J.-C.), provenance inconnue. J-C. La période d’Uruk – de 4100 à 2900 av. DA I, Musée de l'Oriental Institute de Chicago. Les tombes royales d'Ur du début du DA III, avec leur riche mobilier funéraire et leurs occupants accompagnés par des dizaines de serviteurs dans leur trépas, sont cependant un cas sans parallèle pour la région. Le roi Hammurabi de Babylone face au dieu Shamash, détail de la stèle du Code de Hammurabi. J.‑C. J.‑C. Des Amorrites se retrouvent dans des textes administratifs de la troisième dynastie d'Ur, au service des institutions, notamment en tant que pasteurs ou mercenaires. Ces évolutions sont mal connues dans le Sud. Des domaines royaux devaient se trouver dans la région. La région se reconstruit ainsi sur de nouvelles bases, les Kassites n'ayant pas à faire face à des velléités d'autonomies locales dans le Sud, contrairement à leurs prédécesseurs, et se mettent en place les conditions d'une domination plus stable et durable que par le passé. ; 86 tipped-in engravings and 2 fold-out maps (collated and complete). Tablette de l'Ebabbar de Sippar relative à des archers pour le service militaire, v. 514 av. Les années suivantes sont marquées par deux contre-attaques vigoureuses des séleucides Démétrios II (en 140-139) et Antiochos VII (en 130-129), qui reprennent temporairement la Mésopotamie mais doivent finalement s'incliner face aux Parthes. Sceau-cylindre de la « Dame » Puabi, représentant une scène de banquet. Les derniers règnes de la seconde dynastie d'Isin sont marqués par les premières incursions de groupes d'Araméens en Babylonie, accompagnés d'un autre peuple auparavant attesté dans la région du Moyen-Euphrate et la Syrie, les Sutéens (qu'avaient notamment eu à affronter les rois amorrites de Mari). est sans doute lié à un phénomène d'affirmation des acteurs privés de l'économie. Histoire Et Travaux de la D l gation En Perse Du Minist re de l'Instruction Publique, 1897-1905 book. 10. Le royaume assyrien a manifestement connu une extension sans précédent sans adapter sa structure interne, permettant à des hauts dignitaires de prendre plus d'influence dans les régions conquises, loin du contrôle de la cour[178]. Les plus nombreux, et de loin, sont les documents de la pratique issus des bureaux des institutions (palais ou temples) ou de familles, qui sont le plus souvent des textes administratifs (enregistrement de la circulation de produits, affectation de travailleurs, etc. Au Nord, les principaux sites de l'Obeïd final et de l'Uruk ancien voient leur croissance ralentir ou s'arrêter (Tell Brak, Hamoukar, Tell al-Hawa) ou bien connaissent un déclin marqué (Tepe Gawra). Après la chute d'Ur, la Mésopotamie connaît une nouvelle période de division politique, en dépit des entreprises de plusieurs dynasties à prétentions hégémoniques (Isin, Larsa, Eshnunna, Mari, Ekallatum, puis Babylone), qui parviennent à dominer plusieurs royaumes voisins et sont partie prenante d'un système de relations diplomatiques hiérarchisé qui englobe également la Syrie (Yamkhad/Alep, Qatna), une partie de l'Anatolie et l'Élam. Seconde moitié du XIVe siècle av. Probablement originaire de Tell Asmar. Ils sont ensuite à leur tour renversés par les Grecs conduits par Alexandre le Grand dans les années 330-320, puis installés avec l'empire des Séleucides à partir des années 310-300. Acheter le livre Histoire de la Mésopotamie et de la Perse d'occasion par Collectif. Elles documentent en particulier les activités des puissants gouverneurs de la ville, qui supervisent la gestion d'importants domaines et d'un grand nombre de dépendants exerçant une vaste gamme d'activités agricoles et artisanales. Le royaume apparaît comme dominé par une élite d'origine kassite, exerçant notamment les fonctions militaires et dirigeant d'importants domaines. À l'époque du roi Yahdun-Lîm (v. 1810-1793), c'est l'un des plus puissants de la région, rival au tout début du siècle de celui d'Ekallatum dirigé par Samsi-Addu (ou Shamshi-Adad Ier, v. 1815-1775), contre lequel il bénéficie de l'appui d'Eshnunna, aussi opposée à ce royaume. Dominique Charpin, Assyriologue, Histoire de la Mésopotamie, archives paléo-babyloniennes, Arabie, Perse, Babylonie ... Histoire de la Mésopotamie et de la Perse Anónimo. J.-C. Leur émergence marque la fin du Néolithique préhistorique et le réel commencement de l’ère historique. Cette phase voit de profonds bouleversements culturels, les traditions mésopotamiennes étant de moins en moins soutenus par des souverains aux yeux desquels elles sont de moins en moins prestigieuses, et elles se confinent au milieu des temples babyloniens, où disparaît au début de notre ère la pratique de l'écriture cunéiforme et avec elle le souvenir des anciennes civilisations mésopotamiennes. Y ressortent en parrticulier les activités des différents spécialistes religieux et autres savants entourant le roi : devins pratiquant l'hépatoscopie et l'astrologie pour faciliter la communication entre le souverain et les grands dieux assyriens, exorcistes et médecins suivant la santé de la famille royale et la protégeant contre les forces obscures, et plus largement tous ceux chargés des rituels qui occupaient une grande partie de l'activité du souverain[188]. En revanche l'étude des secteurs résidentiels et des modes de vie des gens du commun n'a surtout été conduite à partir des années 1970-1980. L'Assyrie émerge au IIIe millénaire avant notre ère sur les pentes montagneuses des monts Zagros, au nord de la Mésopotamie et de la vallée du Tigre. Le dernier siècle du IVe millénaire av. En -331, après des années de lutte, Alexandre le Grand achève la conquête du grand Empire perse et tente d’unifier les différentes cultures qui composent alors son vaste empire en jetant les bases de ce qui deviendra la civilisation hellénistique. Sargon meurt en 705 dans une campagne contre le Tabal, en Anatolie[181]. Ses successeurs Rimush et Manishtusu préservent son héritage, le premier réprimant une révolte des cités méridionales, et le consolident par de nouvelles campagnes en direction de l'est. Collier en or et pierres semi-précieuses (cornaline, lapis-lazuli, agate) provenant d'une tombe paléo-assyrienne d'Assur. En contrepartie, l'histoire du Proche-Orient ancien est aussi caractérisée par la récurrence de discontinuités, des phases de crises profondes et de déclin (des « effondrements ») qui affectent plus largement toutes les activités des sociétés. J.-C. est marqué par les conflits entre les Séleucides et les Lagides, qui dominent l’Égypte, surtout cantonnés en Syrie, mais les armées lagides parviennent jusqu'à Babylone en 246[214]. Plan simplifié du site d'Ur ; Les bâtiments figurés dans le quartier sacré, en rouge, correspondent aux périodes d'Ur III et d'Isin-Larsa. les périodes du Néolithique dites pré-céramiques ou acéramiques, vers 10000-7000 av. Parmi les plus importants sites de l'époque se trouvent Ninive, Assur, Yorghan Tepe (Gasur) dans la partie orientale, Tell Leilan, Tell Brak (Nagar), Tell al-Hawa, Tell Khoshi, Tell Taya (en), Tell Mozan (Urkish), Tell Chuera, Tell Hariri (Mari) à l'ouest. Il n'est pas clair si le Mittani est apparu dès l'époque des premières offensives hittites en Syrie à la fin du XVIIe siècle av. L'entrée de la porte d'Ishtar. British Museum. Apparait alors une rivalité entre le nord et le sud de la région, vite réglée par l’invasion des Araméens. En revanche rien n'est connu de la ville de Babylone à cette époque, les niveaux contemporains de Hammurabi étant situés sous la nappe phréatique de l'Euphrate[7]. Ces effondrements peuvent alors êtres vus comme comme des phénomènes inhérents aux constructions étatiques antiques. Cette construction politique, souvent désignée sous le nom de Royaume de Haute-Mésopotamie, prend fin après sa mort vers 1775[122]. J.‑C.[60]. Les Perses s’emparent de la Mésopotamie. Jarre à décor peint, Halaf récent (v. 5600-5200 av. est marqué par la création de dynasties dans toute la Mésopotamie (et la Syrie) par des rois amorrites (Isin, Larsa, Eshnunna, Mari, Yamkhad, etc.). En l'état actuel des connaissances, limitées au regard du peu de fouilles archéologiques, en particulier dans la plaine alluviale mésopotamienne où elles sont de toute manière rendues difficiles par les conditions écologiques, les expérimentations du début du Néolithique ne semblent pas concerner l'espace mésopotamien à proprement parler, qui ne serait alors pas un des foyers de néolithisation mais un espace de diffusion de ce processus[41]. Assurnasirpal II entreprend la construction d'une nouvelle capitale assyrienne, dans la ville de Kalkhu (l'actuel site de Nimroud), qui est peuplée par des populations déportées depuis les régions soumises aux campagnes militaires assyriennes, fait l'objet de grands travaux d'urbanisme et de l'aménagement du vaste palais nord-ouest sur sa citadelle, aux côtés de plusieurs temples. Cette époque correspond à la période d'Obeïd finale (v. 4400-3900) et à la « période d'Uruk » (v. 3900-3000), tandis que pour le Nord on a pu proposer l'existence d'une « période de Gawra » grossièrement contemporaine (v. 3900-3000). Statuette en albâtre d'une déesse nue, avec des ornements en bronze doré et rubis, provenant d'un tombeau de Babylone. J.-C., la pacification et la reconstruction de la Babylonie et l'afflux de richesses et d'hommes à la suite des conquêtes, pillages et déportations entraîne une période de prospérité, et peut-être même de croissance économique au VIe siècle av. Livraison Gratuite*.Vente de Histoire de la Mésopotamie et de la Perse pas cher. Au terme d'un conflit difficile, Babylone est prise en 648 et le rebelle meurt, et dans la foulée les Élamites subissent la vengeance assyrienne avec le sac de Suse en 646, puis l'année suivante ce sont les tribus arabes qui sont soumises après une campagne d'envergure. Pergamon Museum. J.-C., avec notamment la construction d'un palais servant à la dynastie locale, et dans ces mêmes années est fondée la ville de Hatra, qui se couvre d'un groupe monumental remarquable au milieu du IIe siècle ap. Musée national d'Irak. Les traits culturels obéidiens se retrouvent sur les principaux sites septentrionaux de la période : ArpachiyahArpachiyah et Tepe Gawra situés près de Mossoul, Tell ZeidanTell Zeidan sur le Moyen Euphrate et jusqu'à Değirmentepe en Anatolie orientale, qui est par ailleurs un des sites témoins pour l'apparition de la métallurgie du cuivre à cette période. Une lettre de la correspondance diplomatique entre Burna-Buriash II et le pharaon Nibhurrereya (Toutânkhamon ?) Stèle du Code de Hammurabi. Il englobait la plaine susienne, prolongement de la Mésopotamie […] Au sens que lui donnaient les Grecs et les Romains, la Mésopotamie comprend la partie du nord du croissant fertile, également dénommée « Assyrie », formée de plateaux à cultures pluviales où les terres sont humides et relativement faciles à cultiver, en opposition à la partie sud, nommée aussi « Babylonie » qui est une région de plaines alluviales très fertiles encadrées par les fleuves Tigre et Euphrate, et où, justement, la présence de nombreux bras de ces fleuves et de marécages permet de pratiquer une abondante agriculture irriguée. J.-C. Après une période obscure mal documentée au milieu du IIe millénaire av. Au début du IIe millénaire av. Les Araméens et les Sutéens semblent provoquer des nombreux ravages dans cette période-là, et la Babylonie plonge dans le chaos à la fin du XIe siècle av. Musée du Louvre. L'empire babylonien prend alors fin, et ses territoires sont repris par son vainqueur[202]. Il s'agit du premier exemple de palais royal néo-assyrien planifié, organisé autour d'une zone publique pour l'administration, séparée de la zone privée où vivent le roi et la famille royale par une salle du trône, et orné de statues de génies androcéphales ailés, et de nombreux bas-reliefs de génies protecteurs et de commémoration des campagnes militaires du souverain, accompagnés d'inscriptions à sa gloire[174]. Des études reposant sur la datation absolue au carbone 14 ou la dendrochronologie tendent à favoriser la chronologie moyenne, mais celle-ci ne fait pas consensus. Il ne domine sans doute plus qu'un espace limité autour de sa capitale à la fin de son règne, et s'il semble bien avoir eu quelques successeurs, ceux-ci ne sont pas en mesure de rétablir leur royaume, qui disparaît peu après. Le souverain de cette dernière, Ardachir Ier, se soulève contre les Parthes et les défait, contrôlant la Babylonie dès 226, puis domine la Haute Mésopotamie dans les années 230-240 (période de la destruction de Hatra) et se pose en nouveau rival de Rome au Proche-Orient. L'histoire de la Mésopotamie débute avec le développement des communautés sédentaires dans le nord de la Mésopotamie au début du Néolithique, et s'achève dans l'Antiquité tardive. La « Reine de la nuit » (Ishtar ? La voie et la porte ont livré un impressionnant décor de briques glaçurées représentant des motifs floraux et des animaux (lions, dragons, taureaux). Exp�dition sous 24h. Liste des rois séleucides. La fin du IIe millénaire av. 251, figs. J.-C. Pour la chronologie courte, qui situe la chute de Babylone en 1499, les événements sont donc très rapprochés dans le temps si ce n'est concomitants. J.-C. et l'expansion de l'influence parthe au Levant et en Anatolie, finalement jugulée par les Romains avec l'action de Marc Antoine. se trouve en revanche une périodisation autour de la division de la Mésopotamie entre Babylone et l'Assyrie (ou plus exactement le Sud et le Nord), reprenant une terminologie linguistique : période paléo-babylonienne (v. 2000-1500), période médio-babylonienne (v. 1500-1000), période néo-babylonienne (v. 1000-539) ; période paléo-assyrienne (rarement étendue au reste du Nord), période médio-assyrienne (v. 1400-911), période néo-assyrienne (911-609). Empreinte du sceau-cylindre d'Ibni-sharrum, scribe de Shar-kali-sharri, chef-d’œuvre de la glyptique akkadienne. À partir du règne de Phraatès II (135-128) ceux-ci tiennent fermement la région.
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