Le recensement français interdit les questions ethniques ou religieuses, et il s'agit donc là d'une estimation. Si l'infortuné répond Sibolet, et non Sh'ibolet, il est instantanément passé au fil de l'épée. Leur histoire sur plus de deux millénaires est marquée par des persécutions, tant dans l'espace chrétien qu'islamique ; en Europe, elles culminent au XXe siècle avec la Shoah. Le « peuple d'Israël » étant censé avoir été voulu par Dieu pour recevoir ses préceptes, séparer les deux notions n'avait guère de sens dans des sociétés traditionnelles très marquées par la religion. Leurs membres avaient un fort sentiment d'appartenance appuyé sur ces cultures, en particulier sur des langues spécifiques (des langues locales influencées par l'hébreu), mais aussi sur des littératures ou des philosophies juives particulières. Chez les Bene Israël de Bombay, l'origine est très tranchée : moyen-orientale pour les marqueurs génétiques masculins, et locale pour les marqueurs génétiques féminins[84]. Le nombre des Juifs vivant en Israël, mais aussi sa proportion, semble donc amené à augmenter, même sans immigration. «Fiers» de leur identité juive . Est regardé comme Juif toute personne issue de trois grands-parents de race juive […]. Plusieurs tentatives sont menées pour les redéfinir en tant qu’entité confessionnelle, nationale ou culturelle de sorte qu’en français, l'Académie française distingue entre les Juifs (avec une majuscule — les « personnes descendant de l'ancien peuple d'Israël ») et les juifs (sans majuscule — « personnes qui professent le judaïsme »)[3]. Des traditions complémentaires (Talmuds et Midrash du judaïsme rabbinique, hēḳeš et sevel ha-yǝrūšāh du judaïsme karaïte, Mēmar Markah des Samaritains) accentuent encore plus les divergences. Aussi, s’il existe différents types de bilinguisme, ils ne doivent pas être confondus avec la capacité à parler « couramment » une langue. Le Livre de la Genèse, premier livre de la Bible, présente la lignée des patriarches hébreux : Abraham, Isaac, et Jacob qui reçoit aussi pour nom Israël et dont la descendance forme l’ensemble des Israélites ; le quatrième des fils d’Israël a pour nom Yehouda (hébreu : יְהוּדָה, rapproché en Genèse 29:35 du vocable lehodot, « remercier » ou « reconnaître »). Il y a une fréquence des mariages mixtes double en province par rapport à la région parisienne. Après la disparition du polythéisme et l'exil à Babylone, à la fin du VIIe siècle av. La première version de la loi du retour (1950), précise que tout Juif a droit à l'émigration vers Israël, mais ne précise pas ce qu’est un Juif. Les résidus de médicaments, dangereux pour la santé ? Le “locked-in-syndrome”, par exemple, en fait partie, Parkinson, Alzheimer, épilepsie… Repérer les premiers signes, Epilepsie : 8 choses à savoir sur cette maladie. D'autre part, une forte proportion des Juifs des pays occidentaux a des enfants non juifs, conséquence d'un nombre élevé de mariages mixtes, mariages peu nombreux en Israël. À l'issue de ce travail, le visage du judaïsme a changé, les divergences d'interprétations entre sectes semblant appartenir au passé, au bénéfice d'un solide corpus de règles religieuses unifiées. « Le VIe siècle av. Sauf cas médicaux, les familles ont entre 5 et 10 enfants (7 enfants par famille en moyenne en Israël en 2005). Après la libération des exilés par l'Empereur perse Cyrus II en 537 av. La notion de « peuple juif » elle-même est limitée, voire contestée, au nom d'une meilleure intégration dans les sociétés occidentales. La Haskala a exprimé à l'origine une volonté de faire des Juifs des citoyens comme les autres mais l’une de ses interprétations sera dans la seconde moitié du XIXe siècle d'en faire un peuple comme les autres, c'est-à-dire doté d'un État. Nos meilleurs conseils chaque semaine par mail pendant 2 mois. Il existe une infinité de types de boutons qui ont le pouvoir de changer l’allure d’un modèle du tout au tout. De plus, la tradition rabbinique enseignait que l'hébreu était la langue de sainteté (lashon hakodesh), avec laquelle le monde avait été créé[93]. D’autres ethnonymes désignant les Juifs dans diverses langues contemporaines s'appuient sur cette même étymologie « judéenne », par exemple يهودي [yahûdi] en arabe, Jude en allemand, juutalainen en finnois, Jew en anglais, židov en croate, jøde en danois, zsidó en hongrois, ou Żyd en polonais. L'État privilégie ainsi, dans une certaine mesure, le sentiment d'appartenance national et pas seulement le sentiment d'appartenance religieuse. Archaeologists find 120 coins from the Bar Kokhba Revolt era, s:Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël, New Light on Origins of Ashkenazi in Europe, Jewish and Middle Eastern non-Jewish populations share a common pool of Y-chromosome biallelic haplotypes, Proceedings of the National Academy of Sciences of the USA, Extensive Female-Mediated Gene Flow from Sub-Saharan Africa into Near Eastern Arab Populations, Parashat Emor (voir paragraphe sur les positions du judaïsme rabbinique envers le karaïsme), Jewish Population in Israel, Jerusalem, Tel Aviv - Yafo and Haifa, Aged 20 and Over, by Religious Identification, 2006-2008 - 2011-2013, Percent of world Jewry living in Israel climbed to 41 % in 2007, « Démographie, généalogie et Torah. Quand l'expansion vers l'Europe, l'Inde ou la Chine commence, les différentes sectes juives ont déjà disparu au profit du judaïsme pharisien, nouveau judaïsme orthodoxe. Dans cette seconde signification, une nation est en pratique un peuple dont une partie au moins des membres a des objectifs nationalistes. Au-delà de l'approche par la génétique et l'origine réelle, la question de l'ascendance reste importante dans la définition du fait juif, puisqu'on devient généralement juif par sa mère. Il faut plutôt envisager les communautés hassidiques au pluriel, avec des coutumes, des croyances différentes, des leaders spirituels différents. Celle-ci garde d'ailleurs un statut officiel : le rabbinat orthodoxe est une institution d'État, et les rabbins orthodoxes ont le monopole du mariage des Juifs vivant en Israël, même des non-croyants. Le coma évolue, la plupart du temps, soit à un retour à la conscience, soit, dans des cas moins favorables, à un état végétatif, ou à un décès. Enfin, une nouvelle religion apparaît, le christianisme. Cependant, ces idées restaient marginales ou théoriques. De nouvelles cultures apparaissent à l'époque, qui dureront jusqu'à l'époque contemporaine : Juifs de culture arabe, de culture séfarade (groupe originaire d'Espagne, du Portugal et qui finira par avoir une forte influence culturelle et religieuse sur toutes les communautés du bassin méditerranéen) et de culture ashkénaze (de la vallée du Rhin à la Russie). […] C'est de plus, le droit naturel du peuple juif d'être une nation comme les autres nations et de devenir maître de son destin dans son propre État souverain. De nombreux « Juifs non juifs » (c'est-à-dire des Juifs s'étant convertis à d'autres religions comme Edith Stein ou Irène Némirovsky) furent ainsi exterminés durant la Shoah et les frères Wittgenstein, dont la mère n'était pas juive, furent inquiétés[72]. Chaque modèle possède ses propres avantages et Selon ces critères, en particulier la revendication à une ascendance commune, les Juifs peuvent donc être considérés comme une ethnie : la traduction grecque de « peuple juif » est d'ailleurs ethnos tôn Ioudaiôn[70]. Epilepsie : bientôt un nouveau traitement efficace ? Avant la seconde guerre mondiale, le régime entreprendra de discriminer et d’humilier les populations juives Allemandes de toutes les manières possibles. Hanoch Yalon[note 8] professait qu'à l'inverse, l'hébreu était la langue du commun et des enfants, tandis que les érudits parlaient araméen ou grec[note 9]. Celui-ci, sous l'influence des philosophes français, prétend fonder une pensée politique et sociale dégagée du religieux (mais pas forcément anti-religieuse). Apprendre à parler couramment anglais avec Babbel est aisément possible : cela suppose simplement d’être capable de communiquer dans cette langue, même en faisant quelques erreurs. ne dépassaient pas la sphère régionale : le judéo-arabe algérien était incompréhensible pour un Juif tunisien, et inversement, alors qu'aux variations locales près, le yiddish put servir de lingua franca à tous les Juifs qui le parlaient, quelles que soient leurs origines. Ossek Patour. Son importance en tant que langue nationale est attestée dans le livre des Juges[92] : afin de différencier les gens de Galaad de ceux d'Ephraïm, il est demandé « comment s'appelle ceci ». Les occurrences du terme « peuple d'Israël », faisant suite à celui d'« Enfants d'Israël », insistant sur une origine commune, y sont particulièrement nombreuses, et ce dès le Deutéronome, livre que la majorité des tenants de la critique bibliste[16] pensent avoir été le premier mis en forme, vers la fin du VIIe siècle av. Quatre grandes oppositions juives au sionisme se sont identifiées : L'opposition de la majorité des orthodoxes, considérant que le messie peut seul recréer l'État juif ; l'opposition des adhérents du nationalisme du pays de résidence considérant qu'une double fidélité nationale est impossible ; l'opposition des anti-nationalistes de principe[68], en général d'extrême-gauche ; les partisans d'un nationalisme autonomiste spécifiquement Yiddish, comme les bundistes ou les folkistes. La discrimination individuelle est celle qui rend un individu à un autre. La nouvelle idée nationale ne s'est imposée que progressivement au sein des masses juives. Mais même aux États-Unis, seuls environ 10 % des conjoints se convertissent. sont les membres d’un peuple lié à sa propre religion, le judaïsme, et au sens large du terme à une appartenance ethnique même non religieuse[2]. C'est un Juif, il preste à dix pour cent. Ainsi, à l'époque romaine déjà, les écrits de Dion Cassius[60] et les Satires de Juvénal indiquent des conversions assez nombreuses. L'anecdote de la servante de Rabbi[96], fille de maison dans un endroit d'érudition permet en effet de formuler cette seconde hypothèse. ». Elle ne semble cependant pas suffisante à justifier la divergence. Les Juifs des anciennes communautés de Palestine mandataire, très religieux, ne se mélangent pas à ces nouveaux immigrants, relativement indifférents voire, pour certains, vigoureusement hostiles à la tradition (cette hostilité est souvent l’apanage de courants de gauche, tels que les Poale Sion, Hachomer Hatzaïr ou le sionisme libertaire ; cependant, le petit courant ultra-nationaliste des Cananéens se réclamera du paganisme et d'une identité hébraïque non juive, appelant à un dépassement du sionisme en faveur d'une identité israélienne/hébraïque détachée de la diaspora). Le fait juif se caractérise, selon Shmouel Trigano, bien davantage par la culture, le rituel, ou les langues[91]. À la suite de l'apparition des prémisses d'un culte chrétien, la destruction du Second Temple par les Romains (en 70 ap. La Bible cesse en effet ses accusations régulières sur ce thème. Parmi les différents “scénarios” de causes provoquant un coma, on trouve : Quels sont les différents types de coma ? Tel est par exemple le cas du Tsarphatique, la langue des gloses de Rachi, témoignage vivant de la langue d'oïl ou les différentes formes de judéo-arabe utilisées par les Juifs d’Eretz Islam, de Maïmonide à Juda Halevi. La revendication d'une origine commune est par ailleurs contrebalancée par l'extrême divergence de types physiques existant entre les communautés juives. Les Juifs peuvent ne plus être une nation (depuis leur dispersion) si on insiste sur la notion de territoire commun. Toutefois, beaucoup de Juifs actuels pratiquent des versions du rituel éloignées du judaïsme orthodoxe. », « - JUIF. Elle « se présente comme un code de loi, en quelque sorte les décrets d'application de la législation biblique. Ces débats ne sont toujours pas clos, certains Juifs religieux (la Edah Haredit) continuant à rejeter fermement l'idée d'un État juif politique, et beaucoup d'antisionistes politiques refusant toujours la revendication sioniste sur la Palestine. Une évolution supplémentaire, propre au français, se produit lorsqu’il est décidé d’émanciper les Juifs vivant en France, pour peu qu’ils renoncent à toute prétention nationale et confinent leur judéité au niveau confessionnel. Le dualisme anthropologique de Paul s'accompagnait d'un dualisme herméneutique. Bien que traditionnelle, la définition des Juifs en tant que peuple a donc été contestée par certains groupes issus du judaïsme, que ceux-ci recherchent une assimilation partielle (réformés) ou une assimilation totale (convertis). Les infections : les infections telles que l'encéphalite et la méningite provoquent un gonflement (une inflammation) du cerveau, de la moelle épinière ou des tissus qui entourent le cerveau et peuvent, dans les cas les plus graves, entraîner des lésions cérébrales ou un coma. ⋙ Parkinson, Alzheimer, épilepsie… Repérer les premiers signes, ⋙ Epilepsie : 8 choses à savoir sur cette maladie. When this is applied to the religious system that Paul inherited, the physical, fleshy signs of the Torah, of historical Judaism, are re-interpreted as symbols of that which Paul takes to be universal requirements and possibilities for humanity. YAHVÉ-SABAOTH : « L’Éternel, le maître de l’univers » (Ésaïe 1.24, Psaumes 46.7). Elle peut l'être aussi par des non-Juifs, selon des critères qui leur sont propres. Il existe différentes sortes de coma. Réciproquement, ils exercent un certain attrait sur leurs populations d’accueil et l’on enregistre dans l’Empire romain un nombre important de conversions au judaïsme. La définition religieuse devient plus claire dès la période du Second Temple. Ce qui représenterait une rupture avec le puissant judaïsme américain, majoritairement réformé. Game of Thrones : quand on parle des Targaryens, on parle souvent des dragons qui les accompagnaient dans l'ancien temps. Quels sont les différents types de coma ? ©2021 - Prisma Média - Tous droits réservés, Fréquentation certifiée par l'OJD - CPPAP : 0215 W 90266 - Un site du groupe Prisma Média (G+J Network), ’Institut national de la santé et de la recherche médicale. Les mêmes différences peuvent être constatées entre pays : la population juive de l'ex-Union soviétique est en diminution rapide, par émigration, tandis que, pour les mêmes raisons et du fait d'une natalité relativement forte, la population juive israélienne augmente assez vite. En savoir plus. On peut citer l'exception des Juifs éthiopiens, dont nul ne connaît clairement l'origine, ou celle des groupes en cours d'assimilation lors de leur redécouverte par le judaïsme (comme les Bene Israël des Indes), dont la « déviation » venait plus de l'oubli que d'une volonté d'innovation religieuse. indique l'organisation américaine la Mayo Clinic. Les persécutions, expulsions et massacres qui alternaient avec des périodes de calme relatif étaient vécues comme l'accomplissement des paroles du Deutéronome « L’Éternel te dispersera parmi tous les peuples, d’une extrémité de la terre à l’autre […] L’Éternel rendra ton cœur agité, tes yeux languissants, ton âme souffrante[43] ». - Judaïser. nécessaire] ; elle demeure plus importante en Israël grâce à la très forte démographie des pratiquants[note 14]. La définition strictement nationale du « peuple juif » (une langue, un territoire, une direction politique) s'estompe donc. Les différents types de haftarotes . Le culte est alors réformé sur le modèle protestant, la cacherout (l'ensemble des lois alimentaires juives) est majoritairement oubliée et l'abandon des pratiques traditionnelles va chez certains jusqu'à proposer l'abandon du chabbat et de la circoncision. s. m. La Religion des Juifs. Ainsi, Moses Hess, le précurseur du sionisme travailliste, prend soin d’adjoindre à son Rome et Jérusalem un opuscule du rabbin Samuel Mohaliver afin de justifier son projet. », Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Juifs&oldid=177899075, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Thyroïde : 5 médicaments différents bientôt disponibles en pharmacie, Le sport améliorerait la santé des personnes atteintes de diabète de type 1, Elle se réveille après 19 jours dans le coma, Grippe : un enfant de deux ans dans le coma à Nice, Dyskinésie : les symptômes et les différents traitements, AVC : Les femmes plus à risque que les hommes. Les estimations selon lesquelles 10 % de la population romaine était juive[73] ne peuvent s'expliquer sans conversion. De même que l'être humain est divisé en composantes corporelle et spirituelle, le langage l'est lui-même. Le nombre total des Juifs contemporains est difficile à estimer avec précision, et fait l'objet de différentes appréciations mais, selon une estimation effectuée en 2016, il serait d'environ 14,4 millions[1]. je le sais, cela est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. Par une exception assez rare dans l'histoire juive, une partie des premiers juifs réformés du XIXe siècle a favorisé une approche essentiellement religieuse du fait juif, souhaitant favoriser l'intégration au sein des peuples des pays de résidence (ce sentiment a également engendré, mais en dehors du périmètre des réformés, un courant de conversion au christianisme, relativement important au XIXe siècle et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale). Sous l'influence de la Révolution française, le nationalisme moderne se répand dans toute l'Europe au cours du XIXe siècle, particulièrement parmi les peuples sans état national (Polonais, Irlandais ou Hongrois), ou divisés en plusieurs États (Allemands, Italiens). La Halakha (la loi religieuse juive, dictée par le judaïsme orthodoxe), a également une définition des Juifs qui s'exprime partiellement en termes d'ascendance : est Juif (indépendamment de sa religion) celui qui est né d'une mère juive, ou celui qui s'est converti au judaïsme. L'hébreu fut donc la langue du peuple juif tant que celui-ci demeura sur sa terre, c'est-à-dire jusqu'à la destruction du Premier Temple de Jérusalem. Les différents types de bardage sont fonction du matériau avec lequel ils sont conçus. Selon la Halakha[49], il reste Juif indépendamment de sa religion. Finalement, les démographes s'attendent à une forte diminution du nombre des Juifs vivant hors d'Israël, essentiellement par assimilation. La superposition de ces trois notions (religion, peuple et nation), avec leurs frontières qui ne coïncident pas, a mené à de nombreux problèmes de définition. 1 Timothée 2.1 dit, par exemple : « J’encourage donc avant tout à faire des demandes, des prières, des supplications, des prières de reconnaissance pour tous les hommes. Le royaume de Juda survécut jusqu'à sa destruction par les Babyloniens en 586 av. J.-C. et à l'exil d'une partie de sa population à Babylone (sans doute essentiellement l'élite). L'application stricte de la Halakha aurait abouti paradoxalement à une rupture totale du lien entre les notions de Juifs en tant que peuple et de juifs en tant que religion, les Juifs devenant purement un peuple. Ils craignaient aussi l'Éternel […] et ils servaient en même temps leurs dieux d'après la coutume des nations d'où on les avait transportés[30] ». Malgré quelques principes généraux (centralité de Jérusalem[note 3], Dieu Un et Unique, destin particulier du peuple Juif), le judaïsme du Second Temple (de 515 av. Ainsi on appelle, Juif, un homme qui preste à usure. […] L'État d'Israël sera ouvert à l'immigration des Juifs de tous les pays […] il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d'éducation et de culture. Des centaines de types différents de composés PEG sont utilisés dans les cosmétiques. Souvent très autonomes, ces groupes ont cependant correspondu entre eux, permettant le maintien d'une identité juive relativement stable. En effet, les formes du pare-brise feuilleté varient en fonction de l’automobile. Quels sont les différents types de yoga ?Tour d’horizon complet, des plus simples et traditionnels aux plus tendances et spécifiques. L'hébreu n'est pratiqué durant tout le Moyen Âge que par les érudits[note 10]. Certains historiens israéliens contemporains, dits « nouveaux Historiens », mettent également l'accent sur les évolutions de signification qu'a connues le terme hébreu Am (peuple)[58] au cours de l'histoire. La tentative fait cependant long feu, les masses préférant apprendre l'allemand et les religieux réprouvant toute utilisation profane de la « langue de sainteté ». Il s’agit pour les haredim d’un commandement religieux important : « croissez et multipliez » (Genèse 1:28, 9:1,7). La population africaine des Lemba, qui se réclame d'ascendance juive, et dont les études génétiques ont confirmé qu'elle était porteuse de gènes communs avec ceux des cohanim juifs[90], n'est pas reconnue comme juive. La plus ancienne source documentaire extra-biblique sur les Israélites est la stèle de Mérenptah, qui remonterait aux années 1210 av. La population installée à Babylone semble avoir rompu de façon définitive avec le polythéisme. Dès la fin du XVIIIe siècle apparaît le versant juif de ce mouvement, la Haskala. L’archéologie confirme ce polythéisme, montrant YHWH adoré avec d’autres dieux et déesses, comme Ashera (peut-être son épouse). Cette opinion « centriste » s'individualise aux États-Unis en 1902 sous le nom de Conservative Judaism. À l'époque la plus ancienne, les Israélites apparaissent comme une population aux pratiques religieuses très diversifiées[13], surtout définis par leur origine supposée commune[14], leur langue, leur territoire et leurs deux États. En pratique, les Israélites du Nord ayant disparu (thèse des dix tribus perdues) ou s'étant transformés en Samaritains (thèse des Samaritains, rejetée par les Juifs), les Juifs se sont considérés comme les derniers Israélites, les termes « peuple juif » devenant pour eux (et à leur suite pour les chrétiens) synonyme de « peuple d'Israël », synonymie refusée par les Samaritains. Inclut aussi les personnes disant ne pas avoir de religion mais un parent juif. Les populations se réclamant des anciens Israélites sont maintenant réparties en deux groupes pratiquant des religions proches : les Judéens et les Samaritains, toutes deux sous domination perse, et plus tard séleucide. Grossesse : comment reconnaître les différents types de contractions ? Avant le VIe siècle AEC, la Bible parle d'Israélites polythéistes, syncrétistes, idolâtres, priant uniquement Baal ou d'autre dieux « étrangers », ce qui est confirmé au moins en partie par l'archéologie (cf. Sur les 8,3 millions de Juifs vivant en dehors d'Israël, l'Amérique du Nord (Canada et États-Unis) en comptait au début des années 2000 6,06 millions[101], dont 5,3 millions dans les seuls États-Unis[105], la France environ 550 000[note 13] et l'Angleterre environ 400 000. Par exemple : Même après le Moyen Âge, des passages en masse au judaïsme, comme celles des Subbotniks de Russie ou les Dönme de Turquie ont pu ponctuellement se produire[79],[80],[81]. En revanche, du fait de plusieurs facteurs, dont la Shoah, l'exode juif des pays arabes, l'émigration, l'assimilation et autres, de nombreux dialectes juifs, dont le judéo-espagnol, sont tombés en désuétude, tandis que d'autres, comme le judéo-provençal, ont disparu[note 11]. Le mouvement réformé apparaît en Allemagne dans la première moitié du XIXe siècle. L’araméen reprend le mot sous la forme yehoudaï[5], transcrit Ἰουδαῖος [Ioudaîos] en grec ancien[6] puis IVDÆVS [jûdæus] en latin[7]. La Shoah a fortement contribué à renforcer cette dimension de peuple : qu'ils soient religieux, socialistes, sionistes, assimilés, convertis, et quelle que soit leur nationalité, les Juifs ont alors été considérés comme un ensemble homogène à exterminer, ce qui a fortement renforcé le sentiment d'avoir un destin commun. « [En France,] les mariages mixtes augmentent, quoique suivant un parcours non strictement linéaire : les pourcentages d’enquêtés ayant des époux non juifs passent de 22 % parmi les 60 ans et plus à 37 % parmi les 50-59 ans, se réduisent à 31 % parmi les 40-49 ans, et continuent leur lente montée à 37 % parmi les 30-39 ans, et 40 % parmi les moins de 30 ans. Pour plus de détails, consulter, « Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils. - Judaïsme. Le judaïsme est au sens premier « la doctrine [des Israélites] de Juda », comportant des rites et des préceptes fondés sur la Torah. Bien que se définissant comme Juif, le nationalisme du Bund était surtout centré sur une identité Yiddish, et ne s'adressait guère aux Juifs des autres communautés. Au cours de celle-ci, le Juif est défini par des critères raciaux plutôt que religieux (on peut lire dans cette tendance de l’antisémitisme moderne, par opposition à l'antijudaïsme religieux traditionnel, l’influence des nationalismes européens né à la fin du XVIIIe siècle, volontiers laïques). C'est à partir du XIXe siècle, sous l'influence des idées laïques et nationalistes en occident, qu'une redéfinition politique et nationale de l'identité juive est mise en avant. À l'inverse, les personnes converties au judaïsme, bien que n'étant le plus souvent pas « ethniquement » juives (sauf cas de retour au judaïsme), sont considérées comme juives. L’État juif refusait de rentrer ainsi dans une définition religieuse de la judaïté, et insistait plutôt sur une vision plus nationaliste : le sentiment commun d'appartenance. Si les caractéristiques religieuses des populations dispersées sont restées assez stables, leurs caractéristiques ethniques (apparences physiques) se sont cependant modifiées, par conversion, viol ou mariages mixtes, mais sans modifier de façon notable la définition traditionnelle du Judaïsme.
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